Au Nom d’Allah le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux Appeler à la rescousse la nuit du mi-Chahbânn
Au Nom d’Allah le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux
Appeler à la rescousse la nuit du mi-Chahbânn
Nous sommes en mois de Chahbânn dans lequel les faveurs se multiplient à foison au profit des croyants. Et la nuit du mi-Chahbânn, dans quelques jours, comprend des bienfaits incalculables, nous en trouvons l’illustration dans les récits et le Saint Coran, en l’occurrence l’Imam Baqir (que la paix soit sur lui) dit : « La nuit du mi-Chahbânn est meilleure ses nuits après la nuit du Destin (laylat-ul-Qadr). Car, Dieu accorde, dans cette nuit, Son Faveur à Ses serviteurs, les pardonner leurs péchés. Alors, ménagez-vous des efforts pour vous rapprocher de Dieu le Dieu, puisque c’est une nuit dans laquelle Dieu s’engage de ne pas refuser un demandeur si sa demande ne fait pas l’objet de désobéissance ».
Et on rapporte également que la Sourate 44, verset 4 fait allusion à cette nuit : « Durant laquelle est décidé tout ordre sage ». Parce que durant cette nuit, selon un récit prophétique, Dieu le Tout-puissant définie les durées de vie, partage les subsistances de l’année à l’autre, décrète tout ce qui se passera dans l’année.
Alors, profitons de cette bénie occasion par le biais de l’invocation en faveur de l’Imam Mahdi (que Dieu hâte sa bénie appariation) pour qu’Il soit à l’abris étant couronné de succès jusqu’à ce qu’Il remplisse la terre de la justice et de l’équité comme elle est déjà remplie d’injustice et d’oppression, et que Dieu le Tout-puissant nous dissipe de l’amertume, de chagrin et de misère, et choisisse pour nous ce qu’Il aime et en est satisfait avec la facilité et santé, ainsi qu’un bon sort.
Et parmi les invocations recommandées en ce sens, l’invocation que le Prophète (que Dieu prie sur lui et sa sainte famille purifiée) fit le jour de Badr[1], et l’Imam Hussein (que la paix soit sur lui) le jour d’Achoura[2]. Et s’agit de cette invocation : « Ô Seigneur ! Tu es ma Confiance dans tout état de chagrin, Tu es mon Espoir dans toute difficulté, et Tu représentes, dans tout ce qui m’arrive, l’Assurance et la Prédisposition. Et combien de détresse, qui affaiblit le cœur, bloque l’issue des solutions, déshonore l’ami, et provoque la joie maligne de l’ennemi, que je me plains auprès de Toi en raison de mon désir exclusif envers Toi ; et Tu m’en a soulagé, m’en mettant à l’abri ? Tu es le Détenteur de toute faveur, le Propriétaire de tout bienfait, et le Sommet de tout désire ».
Et parmi les invocations recommandées également, celle de l’Imam Sajjad (que la paix soit sur lui) au moment de besoin ou de détresse, c’est la septième invocation du Sahîfa as-Sajjâdiya commençant par « Ô Celui par qui on dénoue la complexité des drames ».
On rapporte de Ibn Tâwus dans le livre Mahj ad-Dahawât que Ilyas Bin Hamza al-Qumi écrivait l’Imam al-Hadi (que la paix soit sur lui) et se plaignait du ministre abbaside à cause de ses menaces de mort, et l’Imam (que la paix soit sur lui) lui répondait : « N’aies pas peur ! Invoque Dieu par cette prière, Il te sauvera bientôt, et te soulage. En fait, la famille de Mohammad (que Dieu prie sur lui et sa sainte famille purifiée) faisait cette prière au moment de détresse, de l’apparition des ennemis, de peur de la pauvreté et de chagrin ». Et il effectuait la même dans la journée ; il gagnait sa liberté avant la fin de la journée.
Et parmi les invocations recommandées, la quête de rescousse auprès de Dieu le Tout-puissant, en cherchant le refuge auprès de lui par l’invocation « Ô Celui qui vient à la rescousse des gens en détresse, secours-moi ».
Et le défunt Cheikh al-Wâ’ili a raconté une histoire mettant en évidence l’efficacité de cette invocation, il a dit qu’il y avait un roi devint triste et fut en mauvaise humeur, ses conseillers et collaborateurs firent tout pour le rendre heureux, mais en vain, et il leur dit de préparer le bateau pour une promenade, peut-être qu’il serait mieux. Une fois le bateau fut prêt, ils commencèrent leur navigation au fond de la mer, et ils entendirent une voix qui appelait à la rescousse, et le roi ordonna ses hommes d’aller à son rescousse. Et après avoir le sauvé ils l’amenèrent au roi, et ce dernier lui demandant comment va-t-il ? Il dit : nous étions dans un bateau, et la mer a s’agitait ; le bateau s’écrasait et se coulait, et l’équipage se noyait, or moi j’appelais à la rescousse de Dieu en disant : « Ô Celui qui vient à la rescousse des gens en détresse, secours-moi », jusqu’à ce que vous soyez arrivés.
Et tout ceci ce sont les portes de la Miséricorde Divine, et les motifs de la Mansuétude Divine. Et nous demandons à Dieu le Tout-puissant de nous faire parmi ceux qui bénéficient de Sa Miséricorde, changeant notre mauvaise situation en bonne situation, réparant ce qui est corrompu de notre religion et de nos affaires mondaines. Et parmi les effets de l’épidémie du COVID 19 des appels à l’Occident pour le retour vers Dieu le Tout-puissant, laissant les crimes et les débauches qui ont provoqué la colère du Saigneur[3].
[1] - Misbâh al-Kafhami, page 299, Bihârul Anwâr: 91/page 211, Mahju Add-Dahawât.
[2] - Al-Irchâd al-Mufîd : 2/96, Bihârul Anwâr: 45/4, Târihu at-Tabari: 5/423 et d’autre sources et reference. (As-Sahîh fi Maqtali Sayed Ach-Chuhadâ).
[3] - relaté par les réseaux sociaux un discours d’un homme qui crie dans les rues de New York en demandant à sa famille de repentir, changer leur conduite qui s’articule autour de l’argent et des plaisirs, en déplorant leurs crimes, y compris la légalisation de l’avortement.