« Dieu le Tout-Puissant associe la récompense à Son obéissance, et le châtiment à Sa désobéissance, pour protéger ses serviteurs de Sa Colère et les conduire vers Son Paradis »

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Le Référent Religieux Cheikh Mohammad al-Yacoubi (que Dieu lui accorde la longévité)

 

Au Nom d’Allah le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux

« Dieu le Tout-Puissant associe la récompense à Son obéissance, et le châtiment à Sa désobéissance, pour protéger ses serviteurs de Sa Colère et les conduire vers Son Paradis ».

La philosophie de récompense et du châtiment 

Il est évident que la loi de récompense et celle du châtiment ont pour vocation de mettre l’être humain à l’abri de l’enfer, et le mettent en posture d’être en disposition d’entrer dans le Paradis, puisque le Dieu le Tout-Puissant n’a pas besoin des univers, leurs péchés ne Le nuisent point, de même que leur obéissance ne Lui servent à rien, Il veut tout juste mettre l’homme dans des bonnes conditions à travers les moyens alloués en son faveur par lesquels il peut réaliser ses souhaits entant qu'être sensé dans la mesure où ne perd pas son temps dans la futilité, par contre il cherche le garanti par rapport à ses efforts fournis dans la vie avec ses difficultés et souffrances; ce qui fait qu'il n'accepte pas de rentrer dans le néant, puisqu'il veut que son travail génère des fruits.

Donc il est nécessaire de tenir compte ceci :

a) personne ne doit pas avoir des mauvaises pensées en Allah en considérant que ses actes de cultes constituent un intérêt en faveur de son Seigneur le Tout-Puissant.

b) l'obligation de collecter un crédit suffisant pour se mettre à l'abri de l'enfer, tout en ayant le ticket d'entrer dans le Paradis ; parce que la durée de l'existence humaine dans la vie est limitée ; et à la suite de cette vie il n'y a rien plus utile que les bonnes œuvres.

 

 

Les types des adorateurs :

"Il y a ceux qui adorent Dieu par l'intérêt, c'est l'adoration des commerçants, et ceux qui L'adorent par peur, c'est l'adoration des esclaves, et ceux qui L'adorent par reconnaissance, c'est l'adoration des [hommes] libres".

L'appel porte sur l'option de la meilleure façon de l'adoration, et ceci se fait par le biais de l'obéissance à Dieu le Tout-Puissant avec une totale sobriété et un scrupuleux choix dénué de la cupidité et de la peur.

Car une telle attitude montre l'ascension du servant à un degré de décision prise avec la volonté de s'y tenir comme une sorte de reconnaissance par rapport aux dons, faveurs et possibilités octroyées par le Tout-Puissant à son profit. Et de ne pas nier ces faveurs qui nécessitent une cristallisation pratique qui se manifeste sur son dévouement à Tout-Puissant ; et ne se soumet ni demande qu'à Lui puisque la force, la grandeur, la générosité, le don, la sérénité, la stabilité, et l'ensemble des aspects de la puissance qui entraine la certitude en Dieu ne font pas sujet de l'accès à celui qui développe une relation, avec son Seigneur, basée sur l'intérêt ou la peur.

 Car une telle relation est typiquement matérielle de sorte qu'il Il n’y a pas de place pour l'option spirituelle. Et cette option, dans son expression, est plus proche de la vérité et de la réalité que d'autres. C'est pourquoi, l'être humain doit choisir cette façon d'adoration en vertu de ses indications et de ses positivités qui montrent la richesse de l'âme et celle de la personne. Ce qui veut dire que son adoration ne porte pas sur l'acquisition de ses désirs ni la mise à l'abri de l'affreux, par contre son adoration atteint le plus au haut degré.

En fait, cette sagesse est une forte impulsion pour améliorer la façon de l'adoration dans la proportion où certains gens effectuent certains cultes dénués d'un reflet intérieur, et ceci consiste en une vraie menace s'ils en continuent ; car il se peut qu'il ait de la conviction en sa façon de faire ou il désobéisse à son Seigneur, dans ce cas, ses pratiques corporelles vides de tout sens constituent sa méthode d'adoration. Dans ces conditions, son escapade est fortement prévisible ; et les conséquences liées à cette pratique sont incalculables. Alors, il est raisonnable d'aider quelqu'un comme celui-ci en lui faisant connaitre la meilleure façon de l'adoration pour préserver son environnement de la pollution issue des dégâts de son escapade.

 

L'effet de la parole des sages :

"Si la parole des sages est appropriée serait un remède, et si elle est erronée serait une maladie".

Cette sagesse inclut l'explication de deux choses:

1- la nécessité de la précaution lors de l'exécution des tâches, et de la prudence qui aide à les effectuer de manière appropriée pour que personne n'en soit pas victime, puisque si tel n'est pas le cas l'erreur serait irréparable étant donné que la bonne intention ne justifie pas l'erreur, car la valeur de l'action réside dans son résultat, donc si une action génère un problème cela veut dire qu'il y a une défaillance et une faille, alors le besoin d'un traitement se présente alors qu'il est possible de faire preuve de prudence pour que le remède ne se transforme pas en source de maladie.

2- la nécessité de faire preuve de prudence lors de la réception des idées, car le miel pourrait contenir du poison lorsque la réalité est confondue ou ignorée de sorte que l'opération de sauvetage serait quasi impossible. Cependant, cela ne veut pas dire qu'il est interdit d'écouter l'autre, mais cette sagesse a pour vocation de sensibilisation et de conseil en évitant le vice de l'auto-sanctification en sachant que la bonne méthode s'agit d'effectuer le jugement à la suite de l'écoute, car l'idée préconçue engendre de nombreuses négativités, y compris l'absence de repère et du standard dans le cadre de la recherche de la vérité en perdant les signes auxiliaires contrairement à la méthode du Saint Coran: "… c'est nous ou bien vous qui sommes sur une bonne voie, ou dans un égarement manifeste'', (34:24).

En fait, cette méthode respecte le droit des autres dans sa démarche de la clarification des choses de façon évidente, toutefois personne ne peut nier une telle démarche s'appuie sur une preuve convaincante portant de nombreuses méthodes concernant de divers niveaux: ''…Au-delà de la vérité qu'y a-t-il donc sinon l'égarement? Comment alors pouvez-vous, vous détournez", (10:32).

Alors, la performance coranique est une meilleure preuve à l'égard d'un diagnostic scrupuleux et d'une pensée profonde, donc l'âme doit manifester ses forces  à travers les standards appropriés et non pas les préjugés et les idées préconçues.

En réalité, cette sagesse est un garanti de la mise à l'abri de la vanité et de l'orgueil, ainsi que de l'aberration intellectuelle qui touchent de nombreux gens; en conséquence il n'y a pas une place de discussion sur ses idées qui ne font jamais l'objet de révision quelles que soient les circonstances.

Et également on y déduit que celui qui jouit de la sagesse doit faire preuve de prudence étant donné qu'il n'est pas infaillible, et au cas où il commettrait une erreur, la conséquence serait en double par rapport à l'erreur d'un ignorant. Enfin, le Tout-Puissant dit dans le Saint Coran: "ne méditent-ils donc pas sur le Coran? S'il provenait d'un autre qu'Allah, ils y trouveraient certes maintes contradictions", (04:82).

 

La responsabilité du riche :

"Dieu a des servants dont Il leur accorde exclusivement des faveurs aux profits des gens, et Il stabilise ces faveurs dans leurs mains tant qu'ils en font preuve de générosité, mais s'ils s'en montrent de l'avarice, Il les emporte d'eux et les transfère à d'autres".

Cette sagesse exhorte à la générosité et désapprouve l'avarice, car cette dernière conduit à la pauvreté et au crève-cœur notamment lorsque l'homme voit l'autre qui est empreint d'une certaine générosité alors qu'il manque de générosité lui-même. Et sur cette lancée, cette sagesse vient nous rappeler la parole de Dieu le Tout-Puissant : "Et Allah propose en parabole une ville: elle était en sécurité, tranquille; sa part de nourriture lui venait de partout en abondance. Puis elle se montra ingrate aux bienfaits d'Allah. Allah lui fit alors goûter la souffrance de la faim et de la peur [en punition] de ce qu'ils faisaient", (16:112). Alors, cela nous conduit à ce qui suit :

a) la nécessité d'être convaincu que les besoins vitaux de l'être humain durant toute son existence sont garantis, et le reste ne fait pas parti dans le cercle de la nécessité de sa vie, pourquoi alors l'avarice ?!

b) l'activation du système de la solidarité sociale en tournant le dos aux obsessions sataniques qui créent des imaginations portant sur des besoins futurs ou la prévision de la pauvreté en cas de dépense, et tout ce qui peut conduire l'homme de son présent à son futur. En réalité, quand il est enseveli, il ne trouvera dans son linceul rien parmi tout ce que Dieu le Tout-Puissant lui a accordé comme faveur matérielle.

c) le rôle de la générosité en tant qu'une marque de grandeur par rapport à la personnalité du généreux, ainsi que son rôle crucial dans la cristallisation et le renforcement de la relation qui lie le servant à son Seigneur le Tout-Puissant. Alors avec une telle importance comment peut-on omettre cet élément ou l'éliminer dans la vie de l'individu ?!