« Le triomphe nécessite la fermeté, et la fermeté nécessite l'idée adéquate, et l'idée adéquate se trouve dans la consolidation des secrets »

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Le Référent Religieux Cheikh Mohammad al-Yacoubi (que Dieu lui accorde la longévité)

 

Au Nom d’Allah le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux

« Le triomphe nécessite la fermeté, et la fermeté nécessite l'idée adéquate, et l'idée adéquate se trouve dans la consolidation des secrets ».

Les conditions du triomphe

Cette sagesse s'agit d'une sorte d'épisodes cohérentes et interdépendantes, de sorte que l'homme se trouve devant un cercle monolithique dans lequel toutes les étapes de la réalisation et du triomphe se basent sur une méthode cohésive, ce qui fait que le suivant nécessite toujours le précédent. Alors, celui qui veut réussir et avancer il doit avoir de la fermeté du spirit, toutefois, ça ne veut pas dire la sévérité, et l'austérité inflexible, mais la sagesse, la pensée profonde à l'égard des choses, la fascination des aspects du problème par le biais de la recherche et de l'exposition des probabilités afin de trouver une idée directrice, en se retranchant du glissement dans les pièges de l'arrogance ou d'autre. De surcroît, cette idée ne sera pas parfaite sauf qu'elle soit en discrétion pour que l'être humain soit la soute des différentes idées voire contradictoires jusqu'à ce qu'il choisisse la plus appropriée selon les exigences de l'étape et les standards adéquates. Partant de ce fait, il est nécessaire souvent d'écouter le petit, le grand, l'instruit, l'inculte, les paroles satisfaisantes et celles détestables, du fait de son importance majeure dans le cadre de la cristallisation des choses, et de la réalisation des questions d'une manière bénéfique par rapport à la situation, ainsi que l'opération de la perfection d'une chose jugée parfaite, et qui pourrait être corrigée s'il y a un défaut avant qu'elle soit perçue de quelqu'un, particulièrement ceux qui n'attendent qu'une occasion se présente pour susciter un problème et embouteiller le chemin.

C'est qu'en effet, l'appel à la délibération avec les autres, la réticence concernant la réplique et l'objection avant d'effectuer une analyse approfondie à l'égard des points forts et les points faibles, de diagnostiquer toutes les probabilités en les considérant comme des faits réels, et de ne pas monopoliser les décisions importantes sans une réflexion appropriée aux conséquences, constituent le pont qui sert à accéder à la réalisation des objectifs visés et à la concrétisation des vœux.

 

Le sentiment de convoitise à la vue de bonheur d'autrui :

 « L’étonnement devant la négligence des envieux à l'égard de la santé des corps ». Une expression magnifique pour stopper le phénomène du sentiment de convoitise à la vue de bonheur, des avantages d'autrui au travers du rappel de l'abondance des faveurs chez l'envieux {telle que la santé}. En fait la santé est incomparable à la fortune, car sans la santé la richesse ne sert à rien, ce qui fait que le malade fortuné s'enrichit en faveur des autres, comme le caissier qui n'a que son solaire, et tout le reste de l'argent est destiné aux autres. Ainsi qu'il sent une séparation éternelle en subissant toutes les conséquences, comme l'Imam (as) a souligné dans son hadith déjà expliqué dans le premier volume, numéro 42: «la plus grande perte dans le grand jour du jugement dernier s'agit la perte d'un homme qui s'enrichit illicitement, et un homme l'hérite, et dépenser l'argent dans l'obéissance d'Allah le Tout-Puissant, et il en rentre au Paradis, et le premier en entre en enfer», et également le numéro 200 qui est déjà mentionné: «Ô fils d'Adam: ce que tu récoltes au-dessus de ta force, tu l'épargne en faveur des autres». En conséquence, on doit accorder une grande importance à cette réalité qui est absente de la pensée de certains malgré son évidence.

En réalité, le fait de l'évoquer le phénomène de l'envie se réduit absolument, du fait que l'envieux croit que ce dont il a est plus important que l'argent. Car, la santé permet d'exploiter et investir son argent. Quant à l'autre son agent ne peut pas sauver sa vie, ou lui donner un membre de corps perdu. Par contre, i y a beaucoup de preuves qui attestent la source de certains problèmes de santé, ou des accidents corporels c'est de l'argent.

Donc, il est nécessaire de centrifuger l'envie, et de dépendre d'Allah le Tout-Puissant qui détient la source de toute chose, et Il est Impartial et sait l'intérêt de ses servants. Et on a rapporté un hadith divin concernant ce propos: «il y a parmi mes servants croyants celui qui est destiné à être riche, et si je le destinais autrement, il périrait, et il y a parmi mes serviteurs celui qui est destiné à être pauvre, et si je le destinais autrement, il périrait»[1]. «Ô mes servants suivez-moi par rapport ce dont je vous ai recommandé; vous ne savez pas ce qui vous sert, et c'est moi qui le sais, et je ne suis pas avare à l'égard de vos intérêts»[2]. Et cela excite le calme et la stabilité psychologique.

 

La comparaison entre la justice et la générosité :

L'Imam Ali (as) dit en répondant à une question: qu'est-ce qui est préférable entre la justice et la générosité? « La justice remet les choses à leurs places, et la générosité les fait sortir de leurs côtés. La justice est une politique générale, alors, la justice est préférable ».

Certains s'imaginent qu'ils puissent ménager les choses par l'aide de leurs fortunes, gagner les cœurs, en étant convaincus que le fait de dépenser leurs argents leurs défauts et leurs manquements vont être en cachète. En oubliant que la voie qui garantit l'accès à cet aspect s'agit l'objectivité, et l'équilibre qui assurent l'équation qui incite une relation saine avec les autres individus. Et cette relation établit des ponts de confiances, et des liens de stabilité psychologique en leur faveur pour concrétiser leurs souhaits.

En fait, cela est général, il conforme avec la relation de l'homme intérieurement et extérieurement. Donc, s'il projette de faire quelque chose, il doit adopter la méthode qui se distingue de la sagesse, c'est-à-dire remettre les choses à leurs places, sans l'excès à l'égard des droits des autres. Puisque, une telle attitude lui nuit, et le fait de dépenser son argent ne lui sert à rien après avoir dépassé ou nui quelqu'un. En réalité, il est évident que ce n'est pas tout le monde qui a pas besoin de son argent, toutefois, tout le monde a besoin sa justice, son équité, et son objectivité pour que les gens puissent avoir la confiance en lui, s'en remettent à lui, et traiter avec lui selon les rayonnements de sa justice qui reflète la sagesse, l'intelligence, et la mesure. D'où, cette méthode consiste en lien de confiance indispensable. Dans ces conditions, pour que l'homme s'adopte à cela, nécessite de s'armer de la foi, car cet élément jouit d'un effet majeur sur l'engagement de l'homme de s'éloigner d'agression, de létalité, et d'outrage, ainsi que sur la stabilité des autres à son égard.

Alors, l'appel à remettre les choses à leur place constitue une garantie sûre qui indique les qualifications de la personne. Et cette attitude cautionne la réalisation de plusieurs performances, elle est un élément efficace socialement. Par contre, les autres moyens qui prennent en considération seulement l'aspect financier pour des fins de propagande, n'assurent pas les concrétisations des résultats attendus, même s'ils sont bénéfiques momentanément, mais ne seront pas éternels.

La sagesse:

a) la sagesse indique à suivre la meilleure et la plus courtes des voies pour atteindre les objectifs visés. Et en ce qui touche la justice, incarne le programme général qui ne s'est laissé pas influencer des affectifs mutables à cause de l'argent éphémère.

b) la sagesse sert à s'abstenir d'agression et de dépassement dont le plus généreux des gens pourrait les commettre. Ce qui fait que la société a besoin de la justice plus que de la générosité. Si quelqu'un veut être généreux, cela est un honneur pour lui, à condition qu'il n'exercerait pas une oppression sur quelqu'un. Cependant, {avec sa grande générosité}, s'il ne fait pas preuve d'impartialité, tous ceux qui sont dans le ciel et sur la terre vont le rejeter. C'est pourquoi, le problème qui se pose ne s'agit pas de la générosité, mais le problème se trouve dans sa mauvaise d'utilisation comme un instrument. Ainsi, si on la compare à la justice, nous allons constater que la dernière se distingue d'une base plus vaste et d'une couverture populaire plus complète.

c) comment corriger la notion (la générosité appelle au leadership)? Le leadership ne tient pas longtemps si l'homme exerce une oppression sur son frère humain, outrage ses droits, ou le traite avec tyrannie. Effectivement, le faible pauvre s'il remet les choses à leur place, il pourrait être un leader, et dirige sa communauté après avoir fait preuve d'impartialité, et de perception extrasensorielle par rapport à la manière dont il gère les affaires. Dans ces conditions, nous allons se retrancher de toutes sortes d'agression, et assurer une justice sociale complète. Quoique, s'il est généreux, mais en même temps injuste, sa générosité ne lui sert à rien, à cause de son accouplement avec l'injustice voire l'oppression et le despotisme dont il exerce sur les autres.

Alors, l'Imam (as) avait voulu mettre en garde la classe des leaders dans la société: la justice est indispensable, sinon les coups d'Etat, les assassinats, et tout ce qui fait osciller la sécurité, et menacer la stabilité seraient nombreux. En conséquence, l'achat des voix des électeurs, et le fait d'imposer l'autorité, et la dominance de divers moyens afin de gagner les cœurs ou de faire peur les gens ne constituent pas une résolution attendue par les diverses questions sociales et d'autres. Néanmoins, les efforts fournis seront en vain, au lieu d'enlever l'embargo social de cette prédominance issue de son argent à l'heure dans laquelle tous les efforts sont réunis pour résoudre les difficultés financières si elles existent.

C'est la raison pour laquelle, la justice est plus noble et préférable. Car elle dessine, pour l'homme, une politique d'interaction avec autrui, afin de respecter les droits, accomplir les devoirs, et se mettre à l'abri de la colère, de la révolution, de l'éruption et de la torture populaire, à l'heure dans laquelle le fortuné ne sait plus comment s'en retrancher.

 Ce qui fait que, une telle conséquence négative ne se produit pas à cause du manque de générosité, contrairement à l'injustice; les conséquences sont redoutablement néfastes. Donc, nous devons agir par rapport à cette sagesse avec une compréhension subtile, entre autres, les autorités et les fortunés.

Car ils sont influents, d'où, ils doivent être caractérisés de la prudence, et de la pensée approfondie. Ainsi qu'ils doivent s'éloigner de la tyrannie, et du refus des conseils. Etant donné que, cela leur coute cher Ici-bas et l'Au-delà. De sorte que, nous devons traiter les questions sur l'axe de la justice, pour but d'accéder à nos fins au moment où les autres axes telle que la générosité pour des fins liées à la propagande ne garantirent pas le succès et la réussite éternelle.

Alors, les gens ne croient plus un tel leader lorsque l'envergure de sa force pour résoudre les problèmes est dévoilée. En effet, le fait de s'en remettre au despotisme, lorsque la justice va à l'encontre de son intérêt personnel, en sachant que (quiconque la justice va à l'encontre de son intérêt personnel, {s'il s'en remet à l'injustice}les conséquence de l'injustice seraient redoutablement pires)[3], le problème ne sera pas résolu. Ainsi, nous voyons que les effondrements internationaux et d'autres sont dus à l'injustice comme une mode d'interaction, et un moyen de dominance sur les opposants. En réalité, l'affligé se calme lorsqu'il a l'espoir de récupérer son droit. Mais si son silence est acheté de l'argent, il ne restera pas éternellement muet. Puisque, le sentiment de son honneur humain dans l'ombre de la justice, et le sentiment de sa honte, même s'il est entouré de l'argent, le font sortir de son espace muette.

 

Le signe de la foi :

 « Le signe de la foi: affronter la vérité au moment où elle va à l'encontre de ton intérêt, et s'éloigner du mensonge même s'il est en ta faveur, la conformité entre ta parole et ton acte, et craindre Allah à l'égard de la parole d'autrui ».

La définition de la foi se base sur trois piliers:

Premièrement : être véridique dans toutes les circonstances ; du fait de ses caractéristiques qui entrainent la paix, et font parvenir de nombreuses données qui garantirent des opportunités de salut en faveur de l'être humain sombré. Ce qui veut dire que, le mensonge quel que soit son étendue ne sera jamais limpide. Par contre, il assombrit et contracte l'âme, suivi de honte, du regret, de culpabilité, et d'autres inculpations qui restent pour toujours.

Deuxièmement : la conformité entre la parole et l'action, c'est un pilier important dans la conduite de l'homme, car ce dernier s'il est dépourvu de ce caractère, il serait tout simplement un théoricien inutile, qui ne ferait pas l'objet de besoin par rapport aux gens, car il serait considéré comme un babillard et une grande peine. Quoi qu'il en soit, ne serait pas à l'abri des critiques. Contrairement s'il tenait en compte l'importance de la conformité entre sa parole et son action, espérait d'avoir construit la prospérité de son environnement, et influencé positivement ce qui démunie la souffrance des gens, dans ces conditions il serait utile et avantageux par rapport à l'intérêt général.

Troisièmement : la loyauté concernant le transfert de la consignation d'autrui, notamment sa parole, vu l'importance du niveau de l'intellect du transmetteur, et du propriétaire de la parole, voire l'importance du transfert en terme du test de performance dans lequel beaucoup ont échoué, à cause du manque de ferveur, et de l'indifférence à l'égard des droits de l'autre. En conséquence, cela génère des inconvénients au niveau individuel, de même qu'au niveau de social. c'est qu'en effet, l'apathie constitue un poison mortel par rapport à la prospérité de la vie humaine. De sorte que la personne dénuée de la piété et de la ferveur ne peut pas gagner la confiance des gens, de plus, il perd certains de ses avoirs importants, en somme, il devient vide, en perdant la capacité et la force de compenser ce dont il a perdu à l'aide des autres aspects.

En fait, l'incarnation de l'état doctrinal d'une manière pratique, et son application requise au niveau de l'ensemble des prescriptions religieuses en terme de l'abandon du mensonge même s'il se fait de façon inférieure par rapport au niveau requis, et également la précision et l'exactitude dans le cadre de l'activation des conditions primordiales pour cette recommandation, consistent en une priorité absolue. D'ailleurs, le fait de prendre en considération les droits des autres dans toutes les circonstances, et de ne pas se limiter seulement à la présence physique, mettent l'individu à l'abri, de son absence, de tout ce qui sert à nuire sa réputation. Etant donné que, l'engagement moral s'agit d’une arme efficace qui sert à se préserver de tout comportement néfaste individuellement ainsi que socialement.

Bref, l'application de cette sagesse garantit l'évolution d'une société compétente en basant sur des valeurs qui reflètent l'honneur et la vertu. Et loin des slogans stériles. Encore, si l'adaptation de la notion de cet appel béni ne se fait pas, l'expérience humaine, par rapport à la correction des erreurs commises au nom de l'humanité, s'inclinera devant un échec. C'est pourquoi, l'Imam (as) met en évidence les questions qui doivent être enracinées socialement avec l'ensembles des moyens possibles, et de ne pas avoir la suffisance d'annoncer la solidarité et l'harmonie abstraite. Alors l'Imam a exposé le concept authentique de la foi pour que celui qui n'est pas influencé de cette atmosphère fiducielle humaine, puisse être un citoyen de modèle, et un membre productif dans la famille de sa grande société.

 

L'obligation de l'obéissance :

«Vous devez obéir à Celui dont vous ne serez pas excusés de L'ignorer».

L'appel à l'engagement ferme à l'égard des obligations de la paix avant qu'il soit trop tard concernant la réparation du passé, et du regret le jour des comptes. C'est qu'en effet, il y a suffisamment de preuves à la portée de l'homme dont la faveur est la plus précieuse qu'Allah le Tout-Puissant lui a octroyée, à savoir la jugeote intellectuelle qui exige le remerciement envers le Gratifiant. Et l'abondance des faveurs au profit des servants, voire l'ensemble des créatures est une évidence.

Ce qui fait que tout le monde se place devant la responsabilité du remerciement et de la reconnaissance envers la bienveillance, ainsi que du renoncement de l'ingratitude, et de l'incrédulité. Nous en trouvons l'illustration dans le Saint Coran: «Allah, c'est Lui qui a créé les cieux et la terre et qui, du ciel, a fait descendre l'eau; grâce à laquelle Il a produit des fruits pour vous nourrir. Il a soumis à votre service les vaisseaux qui, par Son ordre, voguent sur la mer. Et Il a soumis à votre service les rivières»[4]. «Et c'est Lui qui a assujetti la mer afin que vous en mangiez une chair fraîche, et que vous en retiriez des parures que vous portez. Et tu vois les bateaux fendre la mer avec bruit, pour que vous partiez en quête de Sa grâce et afin que vous soyez reconnaissants»[5]. «La connaissance de l'Heure est auprès d'Allah; et c'est Lui qui fait tomber la pluie salvatrice; et Il sait ce qu'il y a dans les matrices. Et personne ne sait ce qu'il acquerra demain, et personne ne sait dans quelle terre il mourra. Certes Allah est Omniscient et Parfaitement Connaisseur»[6]. Et d'autres versets qui mentionnent les faveurs qui sont à l'avantage des servants, et qui leur appellent à obéir Allah le Tout-Puissant, « Ô les croyants! Obéissez à Allah, et obéissez au Messager et à ceux d'entre vous qui détiennent le commandement. Puis, si vous vous disputez en quoi que ce soit, renvoyez-là à Allah et au Messager, si vous croyez en Allah et au Jour dernier. Ce sera bien mieux et de meilleur interprétation (et aboutissement)»[7]. «Ceux à qui Nous avons donné le Livre, qui le récitent comme il se doit, ceux-là y croient. Et ceux qui n'y croient pas sont les perdants»[8]. «Il ne leur a été commandé, cependant, que d'adorer Allah, Lui vouant un culte exclusif, d'accomplir la Salat et d'acquitter la Zakat. Et voilà la religion de droiture»[9]. «Qu'ils adorent donc le Seigneur de cette Maison (la Kaaba)* qui les a nourris contre la faim et rassurés de la crainte!»[10].

Le fait que l'obéissance se lie étroitement au culte, en termes de docilité et de soumission, sollicite l'exécution des ordres, et l'abstinence des interdits pour que le servant fasse preuve de sincérité de son asservissement à l'égard de son Créateur le Tout-Puissant. Et cela concerne toutes les questions religieuses et mondaines, de même que l'ensemble des questions théologiques et ses pratiques. Dans ces conditions, la nature de la charge nécessite la sécurisation du transfert direct via l'homme. Car le Tout-Puissant a choisi de n'avoir pas confié cette mission à n'importe qui. C'est-à-dire c'est une mission assignée à un Messager doté des miracles et des prodiges qui le distinguent des autres, «Muhammad est le Messager d'Allah. Et ceux qui sont avec lui sont durs envers les mécréants, miséricordieux entre eux»[11]. «Et ceux qui ont cru et accompli de bonnes œuvres et ont cru en ce qui a été descendu sur Muhammad - et c'est la vérité venant de leur Seigneur - Il leur efface leurs méfaits et améliore leur condition»[12]. Et la foi parfaite en Lui nécessite l'approbation et l'obéissance en Son égard, «et il ne prononce rien sous l'effet de la passion* ce n'est rien d'autre qu'une révélation inspirée»[13]. Et cela veut dire que l'approbation, et l'obéissance sollicitent de ne pas refuser ni objecter, en conséquence on pourrait s'attendre que Ses ordres soient exécutés, et ses demandes soient concrétisées. Et Il avait voulu que la communauté se réfère, après sa mort, à celui qui gagne sa confiance pour continuer la mission.

 Dans ce cas le Saint Prophète (as) a dit: «je suis sur le point d'être appelé, et je vais en répondre, alors je laisse en votre faveur deux poids: le Livre d'Allah le Tout-Puissant, et ma Famille, et le Livre d'Allah est une corde allongée du ciel à la terre, et ma Famille Ahlul-Bayt, et le Doux, et le Parfaitement Connaisseur m'a informé que ces deux choses ne doivent jamais se séparer jusqu'à ce qu'elles me reviennent à la Fontaine de Kawthar….», ce qui veut dire la nécessité de suivre et obéir à ces deux choses-là.

A vrai dire, cette sagesse représente un rappel et une alerte, par un style influent, qui servent le connaisseur non pratiquant, ainsi que l'ignorant.

La phase finale des excuses :

 « L'âge qu'Allah excuse le fils d'Adam est de soixante ans». La sagesse appelle l'être humain de faire attention lorsqu'il atteint à cet âge ; et de ne pas persévérer dans la négligence. C'est qu'en effet, il atteint à une étape dans laquelle il n'a plus le droit à des excuses même s'il feignait d'être ignorant. Puisque cette étape de vie est influente, ce qui fait qu'elle laisse son empreinte évidente sur l'être humain par rapport à sa compréhension à l'égard des choses et ses aspects. En conséquence, elle représente un âge de maturité et de conscience, et si tel n'est pas le cas, cela veut dire la déception, et le manque d'espoir concernant la possibilité du changement de conduite d'une manière positive.

En réalité, la sagesse use un style de conseil avec l'indication numérique de l'âge qui reflète l'absence des plaisirs, le fait d'être doté de responsabilités, la proche du délai de séparation, et le lointain de la force du travail.

C'est pourquoi, il est indispensable de se livrer à une autocritique afin d'assurer un sort agréable, notamment le Tout-Puissant a dit dans le Saint Coran: «Et Je suis Grand Pardonneur à celui qui se repent, croit, fait bonne œuvre, puis se met sur le bon chemin», (20:82). «Sauf celui qui se repent, croit et accomplit une bonne œuvre; ceux-là Allah changera leurs mauvaises actions en bonnes, et Allah est Pardonneur et Miséricordieux», (25:70).

En fait ces versets renforcent les espoirs par rapport à l'acceptation du repentir de la part d'Allah le Tout-Puissant, accompagnée du Pardon. Toutefois, il est nécessaire d'avoir la volonté de ne jamais refaire les mêmes actes que ce soient à l'égard des droits du Créateur, ou de ceux des créatures.

Donc, il est possible de dire que l'Imam Ali (as) exhorte à l'investissement du temps avant que la date de l'offre divine expire. Ce qui fait que l'homme doit nécessairement s'engager corps et âme avant qu'il ne soit pas trop tard; et il regrettera dès qu'il eut entendu l'appel général: «Et arrêtez-les : car ils doivent être interrogés», (37:24).

 

L'espoir :

 « Au sommet de la détresse se trouve le soulagement, et à l'étroitement du cercle de l'épreuve se trouve la prospérité ». L'appel à maintenir la fenêtre de l'espoir à rester ouverte, et à ne pas s'affaisser lors de l'affrontement avec des difficultés:

a) la nécessité de se rappeler que chaque chose a une fin déterminée par le commandement du Tout-Puissant en raison de sa temporalité.

b) la nécessité de saisir l'opportunité au profit de l'être humain lui-même à travers de l'usage de son état comme une expérience palpable.

c) l'occasion de connaître la capacité personnelle, et l'envergure de la disposition de l'endurance, et de la patience.

d) l'occasion de connaître l'envergure de l'étroitement de la relation avec Allah le Tout-Puissant; car certains Lui obéissent, et d'autres Lui désobéissent, en se mettant en colère et amertume. En conséquence la première catégorie s'en sortit en raison de sa confiance placée en Allah, mais la deuxième est vouée à l'échec, en raison de son état caractérisé de colère et d'amertume, en sachant clairement que:

premièrement: le Tout-puissant n'a besoin point des créatures, tout en tant  dénué de l'oppression, en vertu de Sa redoutable Force, Il est Vivifiant, et entraîne inévitablement la mort, alors pourquoi exerce-t-il une oppression? Par contre, Il est le Détenteur de tout sans contestation: «Ils disent : "Allah S'est donné un enfant" Gloire et Pureté à Lui! Il est le Riche par excellence. A Lui appartient tout ce qui est aux cieux et sur la terre; - vous n'avez pour cela aucune preuve . Allez-vous dire contre Allah ce que vous ne savez pas?», (10:68). «Pureté à Lui! Il est plus haut et infiniment au-dessus de ce qu'ils disent!», (17:43).

Deuxièmement: l'incapacité de l'être humain à savoir tout ce qui est approprié à son intérêt sans l'aide du Tout-Puissant. Et également la relation spirituelle qui incite la stabilité psychologique par rapport à son devenir et son sort, Car Allah est le Connaisseur de l'Invisible. Il n'y a guère un adversaire qui Lui s'oppose.

 Troisièmement: l'assurance de la compensation à l'égard des épreuves gérées de façon avantageuse par rapport à l'Au-delà, en vertu de l'obéissance totale à Allah le Tout-puissant. Ce qui fait que l'avantage, le profit, et la faveur sont patents. Et dans ce cas, il n'y a pas une raison d'agitation et d'appréhension, mais plutôt la pensée qui change l'équation avec des solutions réalistes d'une manière spirituelle (effectuer des invocations et des prières), ou d'une manière temporelle (chercher des moyens naturels qui se distinguent des particularités influentes). Il est à noter qu’il n'y pas une contradiction entre le fait d'utiliser les moyens temporels en mettant chaque chose à sa place, et le fait d'utiliser les moyens spirituels après avoir placé la confiance en Allah le Tout-puissant.

 

La chance :

 « Ton défaut sera caché si ta chance te sourit ». Certes, l'homme pourrait être caractérisé de nombreuses bonnes qualités, mais il n'a guère de chance de gagner le respect des gens. Il ne se sert pas trop de ses qualités, cependant s'il mettait la chance de son côté, il serait heureux, et ses défauts ne seraient pas dévoilés. Ce qui fait que l'homme ne doit pas se vanter de ce qu'il a autant que d'agir sagement. Car s'il commet des fautes, ses qualités ne lui serviraient rien, puisque les gens n'ont pas les mêmes standards dans l'opération d'évaluation et de valorisation.

 Donc, si l'homme n'agit pas sagement, quels que soient ses acquis intellectuels et académiques, quelles que soit son appartenance ethnique, et sa classe sociale, il vivra sur une mauvaise réputation. C'est qu'en effet, une partie de la valorisation et de la réputation de l'homme se place à sa portée; ce qui veux dire qu'il doit obligatoirement être humble, et faire preuve de respect à l'égard d'autrui. Et pour qu'il jouisse d'une personnalité convaincante. Et sa compétence et son expérience devraient être ses outils au milieu du travail.

L'Imam Ali (as) voulait mettre en exergue la nécessité de s'orienter vers la plus proche des voies pour montrer les capacités et les dispositions à travers le travail et non pas la prétention. Car le langage et l'activation des forces sont perceptibles à l'oreille autant que d'autres moyens. Par conséquent, l'homme sera heureux, et accepté par les couches de la société, ce qui fait qu’ils ne tiennent pas compte de ses défauts, même s'il est juste d'une manière de faire preuve de la courtoisie.

Mais si sa parole est dénuée d'action, il sera voué à l'échec de gagner la confiance et le respect des gens, et il sera également la faute à pas de chance, de ce fait, ses défauts seront patents, et ses chances de réussite se démuniront. Dans ce cas, il doit accepter sa part de responsabilité concernant la situation précaire dans laquelle il se trouve. Car Allah le Tout-puissant lui a octroyé l'intellect, mais il n'assure pas la bonne utilisation de ce précieux don divin par rapport à la vie pratique. Alors sa vie n'ira pas sans difficulté, pourtant il avait toutes les opportunités de se mettre en très bonne condition.

Enfin, cette sagesse corrige une notion mal conceptualisée dont certains gens adoptent concernant les cas d'échec: c'est-à-dire le fait de considérer que tout échec est lié au manque de chance. En fait, une telle attitude ne peut pas donner une claire explication et une analyse nette par rapport aux motifs de l'échec. C'est qu'en effet, si l'homme ne tient pas des bons rapports avec les individus de la société, serait trop difficile de se construire une réputation, de même que ses défauts seraient en évidence, contrairement à celui qui assure de très bonne relation sociale avec les individus, ses défauts seront en cachette.

 

La pauvreté :

 « La pauvreté est la plus grande mort ». Cette sagesse appelle à se débarrasser du problème de la pauvreté, et à œuvrer pour but de stopper son expansion. Car la pauvreté est une situation fatale à l'égard de la société, en raison de ses effets négatifs sur l'effondrement de la structure économique, sociale, morale, et psychologique. Par conséquent, l'individu et la société se dispersent, l'ignorance se propage, et la postériorité gagne le terrain. Ainsi que la société se caractérise, dans ce cas, de la misère, de l'aboulie, et de l'indolence. Et une telle situation est toujours liée au manque de fonds, de même qu'à la récession économique.

D'où, le développement reste dans l'espace chimérique, et le taux de la participation et de l'investissement requis pour le progrès reste toujours inférieur. Ce qui fait que la majeure partie de la population se consacrent aux dépenses quotidiennes au lieu de penser sur la construction, et le progrès de la situation actuelle, par contre les ambitions ne dépassent pas à garantir les nécessités de la vie dans des meilleures conditions.

Donc, si nous vivons une telle situation, nous ne pouvons pas garantir que la gravité et la précarité ne s'amplifient pas davantage aux crises inattendus. Etant donné que, les organisations criminelles se profitent de la situation pour exploiter l'être humain sans aucune limite, et l'affliger. Et ils ne se limitent pas à un groupe, mais plutôt ils assombrissent tous les groupes. Et aussi, ils ne s'abstiennent pas de polluer un niveau parmi les niveaux. Dans ces conditions la pauvreté apparait graduellement comme une fatalité collective pour anéantir les sources de l'espoir, et faire un assaut des barrages respectés et protégés, ce qui incite la violation de la dignité humaine psychologiquement et corporellement sans revêtement qui le met à l'abri de la chute. Ainsi, il n'y reste que des images vivantes en mouvement par des actions corporelles, sans l'espoir de la vie des cœurs. De sorte que l'homme tue, agresse, viole, extorque sans aucune sanction ni dissuasion. Et cela sont les signes de la mort les plus évidents.

Comme si que l'Imam Ali (as) voulait photographier la fin de la société dans laquelle les obligations de la compassion sont mortes, les liens humains sont fondus, la fin tragique et catastrophique s'approche, et la mort frappe les individus corporellement et psychologiquement, si bien que les chances du sauvetage se réduisent.

Alors pour prévenir et contourner ce problème nécessite à:

a) diminuer le nombre des pauvres par le biais de s'engager à verser leurs droits financiers, lutter contre le chômage, et garantir la création d'emplois.

b) limiter l'expansion de la vide entre les niveaux de la vie pour que les caractéristiques du besoin n'apparaissent pas avec une image aiguë. Ainsi que d'autres types de remède dont on ne peut pas donner à la fois, par exemple le fait d'effectuer un discours destiné à tout le monde, car chacun de nous est un berger, et chacun de nous sera interrogé sur ce qu'il gardait. Alors, cela est un remède long terme ; et tout le monde doit y participer, notamment du fait qu'il prend une forme morale.

 



1- Al-Kâfi 2/352/8.

[2]- Idatou Ad-Dâ'i 31.

[3]- Nahju Al-Balagha (la Voix de l'Eloquence) 1/46.

[4]- (14:32)

[5]- (16:14).

[6]- (31:34).

[7]- (4:59).

[8]- (2:121).

[9]- (98:5).

[10]- (106:3,5).

[11]- (48:29).

[12]- (47:2).

[13]- (53:3,4).