"Le pauvre est un messager de Dieu. Celui qui lui donne ou refuse de le donner c'est à Dieu qu'il le fait". Le traitement approprié à l'égard des indigents

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Le Référent Religieux Cheikh Mohammad al-Yacoubi (que Dieu lui accorde la longévité)

 

Au Nom d’Allah le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux

"Le pauvre est un messager de Dieu. Celui qui lui donne ou refuse de le donner c'est à Dieu qu'il le fait".

Le traitement approprié à l'égard des indigents

C'est un appel qui prône un traitement approprié à l'égard des indigents sans refoulement ou violence étant donné que cela se lie directement à Dieu le Tout-Puissant; puisqu'Il met les riches à l'épreuve dans le but de leur donner l'opportunité de confirmer leur mérite par rapport à la grâce qu'on  leur accorde, ainsi leur  capacité d'exprimer leur reconnaissance au Tout-Puissant, la Source des faveurs. Alors, par la générosité en faveur des nécessiteux et des indigents on exprime la vraie reconnaissance à Dieu le Tout-Puissant.

Et ceci consiste en un conseil qui réduit le flamboiement de la vanité de l'homme lorsqu'il a la folie des grandeurs, en croyant que chaque fois que son arrogance augmente, il serait empreint d'une certaine honorabilité et gloire. Donc, il est nécessaire d'éclaircir la réalité: la richesse dont ils possède est un dépôt en consignation, alors doit être reconnaissant en se rappelant que la situation peut changer en tout moment à son détriment, de même que le nécessiteux aujourd'hui pourrait devenir demain un riche comme l'expérience le témoigne.

Le fait de décrire l'indigent comme un messager de Dieu est une description importante étant donné que la notion de messager inclut des indications évidentes à l'égard de rapprochement et de lien. Et une telle description a pour vocation de ne pas rejeter personne avec dédain à cause de sa situation financière déplorable, ainsi que c'est un signe de respect; puisque souvent les riches tombent dans ce piège au moment de l'omission de cette réalité, c'est pourquoi une telle méthode de traitement est décisive par rapport à son lien direct à Dieu le Tout-Puissant. En conséquence, l'indigent se sent son statut spirituel et sa grandeur suprême laquelle beaucoup gens aspirent à y atteindre, mais pas de succès. Et avec cette considération les conséquences de la pauvreté se réduisent, tout en remontant le moral au pauvre pour qu'il puisse continuer son chemin.

Et on rapporte de l'Emir des croyants (as): "le quémandeur est un messager du Seigneur des univers pour l'épreuve, alors celui qui lui donne ou refuse de le donner c'est à Dieu qu'il le fait"[1]. En réalité, la sagesse aide à diminuer l'écart du niveau de vie sociale des individus, de même que les conséquences malheureuses liées à cette phénomène.


 

L'inévitabilité de la mort

40- l'Emir des croyants (as) présenta ses condoléances à des gens dont l'un des leurs est décédé, en disant:

"Ce n'est pas avec vous que cette affaire a commencé et elle ne finira pas avec vous. Votre défunt est en voyage, alors considérez qu'il effectue l'un de ses voyages, et s'il ne retourne pas chez vous, vous retournerez chez lui".

La mort est une tradition naturelle par rapport à la vie mondaine qui met un terme la vie des êtres vivants. Alors, il est nécessaire de considérer cette réalité comme une partie intégrale dans la vie pour qu'il n'y ait pas un vide profond entre l'être humain avec ce sort fatal, afin qu'il ne dispose pas une attitude caractérisée d'objection, de haine et de peur. Et ceci requiert une correction intellectuelle et une sensibilisation au traitement pragmatique avec les questions de la vie d'une manière générale, en évitant de les sous-estimer de sorte que ça devienne une marque de diagnostic faible. Et cela ne correspond pas avec l'homme aspirant à la perfection.

Ainsi, la mort est un déplacement d'une place à l'autre, c'est un voyage parmi d'autres, ce qui fait que soit le voyageur retournera de son voyage soit ses parents se déplaceront vers lui, donc il n'y a pas une séparation définitive, par contre elle est temporelle tant que l'heure ne sonne pas pour le départ de quelqu'un d'autre. De surcroît, le voyageur est à destination de l'Hospitalité de Dieu le Tout-Puissant, le Généreux et le Bienfaiteur, c'est-à-dire le déplacement pour une demeure dans laquelle l'être humain se débarrasse de ses souffrances mondaines, alors pourquoi l'ahurissement ?! Certes, le pleur et la tristesse à cause de la mort d'un proche est une nature instinctive, mais l'homme doit se contrôler pour que son larmoiement ne soit une objection à l'encontre de la volonté de Dieu, en conséquence il perd sa récompense. Ainsi qu'il est obligatoire d'être résistant et endurant face aux calamités et les calvaires, en les considérant comme des supports qui aide l'être humain à maitriser ses souffrances.

En réalité l'Emir des croyants (as) est scrupuleux avec ses mots de soulagement destinés aux parents du défunt, en leur disant que "Ce n'est pas avec vous que cette affaire a commencé et elle ne finira pas avec vous". Puisque c'est une réalité inévitable s'attachant à la vie de façon générale. Dans ces conditions, il est nécessaire de se mettre debout en endossant la responsabilité religieuse et sociale, et de ne pas les omettre à cause de l'épreuve, puisque ceci génère de nombreux effets négatifs. Et même si c'est difficile en se rappeler, mais on doit considérer la séparation qu'elle est typiquement corporelle, et tôt ou tard on rejoindra le défunt.

Donc, l'appel porte sur la continuité du chemin même si l'épreuve est difficile à admettre. Et aussi l'affection qu'on porte pour le défunt doit se refléter sur la continuité du chemin de la vie de façon fructueuse.

La Puissance et la Force de Dieu

41- on Lui demande (as) le sens de la phrase: "Il n'y a de puissance et de force qu'en Dieu", il dit:

"Nous ne possède rien avec Dieu, à part ce qu'Il nous donne. Dans ce cas, Il nous impose des obligations, mais lorsqu'Il retire ce qu'Il nous a donné, Il enlève les obligations imposées".

la propriété absolue est à Dieu le Tout-Puissant, et on doit pas omettre cette réalité quelle que soit l'envergure de la richesse et de la force de l'homme dans la proportion où les éléments essentiels de la propriété et de la force se trouvent dans les mains du Tout-Puissant, en effet Il dit dans le Saint Coran: "Dis: Ô Allah, Maître de l'autorité absolue. Tu donnes l'autorité à qui Tu veux, et Tu arraches l'autorité à qui Tu veux; et Tu donnes la puissance à qui Tu veux, et Tu humilies qui Tu veux. Le bien est en Ta main et Tu es Omnipotent", (03:26).

"C'est Lui Dominateur Suprême sur Ses serviteurs; c'est Lui le Sage, le Parfaitement Connaisseur", (06:18).

Et ces versets révèlent la domination et l'autorité absolue du Tout-Puissant. Alors comment se fait-il que celui qui vient du néant à l'aide d'un Créateur il prétend d'être l'unique propriétaire de ses avoirs de façon détachée de son Créateur?! Tandis que le Tout-Puissant accorde à Ses créatures de nombreuses faveurs dans différents domaines, entre autres l'être humain est doté de l'intellect et des membres corporels par lesquels il peut innover en réalisant ses objectifs à l'aide de divers moyens, de même que grâce à ces faveurs il peut faire de s'accommoder avec les différentes situations pour atteindre son but conformément à ses aptitudes de l'expression de ce qu'il veut. Dans ces conditions, le Tout-Puissant assujettit Ses servants des obligations qui sont en conformité avec sa nature de sorte qu'elles ne sont pas des charges qui dépassent leur capacité. Ce qui veut dire que s'ils n'étaient pas dotés ses grâces, ils n'auraient pas été imposés des obligations.

Par conséquent, la répétition de (Il n'y a de puissance et de force qu'en Dieu) s'agit de la confession et de la soumission, en fait c'est une expression fréquente parmi les gens au moment de la confirmation et de renforcement de leur adhésion nationale, ethnique etc. Et ceci ne s'agit pas d'un aspect de retardement, mais c'est une méthode civilisée, donc on en a besoin dans notre vie quotidienne perpétuellement pour que nous ne soient pas dans un état d'ahurissement à l'égard de cette réalité qui nous mènera à y omettre, en conséquence les problèmes s'accumulent devant nous de sorte que nous n'ayons pas le repos tant que nous ne retournions pas à la soumission parfaite à Tout-Puissant qui est le Détenteur de toute chose, dans ce  cas nous pourrions se mettre à l'abri de la destruction massive orchestrée par nos tyrans. Et nous montons sur le piédestal divin puisqu'Il n'y a de puissance et de force qu'en Dieu.  

 

La réalité de la vie :

"L'homme est une cible visée par la mort et une proie rapinée par les malheurs. A chacun de ses plaisirs s'associe une douleur et à chaque gorgée correspond une suffocation. Le serviteur ne reçoit un bien qu'en se séparant d'un autre. Il ne vit un jour de son âge qu'en éliminant un jour de son espérance de vie. Nous sommes les collaborateurs de la mort. Nos âmes envisagent la perdition. D'où espérons-nous une longue vie si le jour et la nuit ne laissent ériger un monument que pour le détruire aussitôt ?!

Cette sagesse appelle l'homme à prendre en considération les évènements de son quotidien pour se conscientiser dans le but de ne pas se tromper de son état… En effet, le fait de se rappeler les souvenirs est un garanti pour découvrir la réalité de la vie. Par exemple, si l'être humain perd son proche il doit savoir qu'il était avec lui, et aujourd'hui il fait ses adieux à ce bas-monde en y sortant. Ainsi que les accidents qui touches les proches ou les autres consistent en une indication évidente à l'égard de cette réalité. Les accidents sur les routes de même que les autres drames relatés par les médias nous confirment la vicissitude de la vie, puisque les victimes étaient dans les mêmes situations que nous avant que ces drames se réalisassent.

 C'est le même cas que les changements de fonction, les pertes commerciales ou les autres souffrances qui gangrènent le quotidien de l'homme sont des messages rapides, alors le sensé doit les lire et comprendre parfaitement, ainsi que les promotions, les bénéfices et les autres bonheurs sont des indications qui nous font comprendre que la vie ici-bas est une cible de la mort, étant donné qu'elle recherche des proies. En fait, les exemples sont nombreux, entre autres il se peut qu’il ait un problème de la déglutition au moment où on mange ou boit de sorte que la mort serait le résultat à cause de la suffocation. Et aussi on peut avoir une bonne situation financière, mais une mauvaise situation dans un autre domaine, telles que la santé, la sécurité, la progéniture ou des problèmes familials…

Le résultat c’est que la mort consiste en un destin fatal pour l’être humain, puisque cette réalité est un sous-ensemble de sa nature, c'est pourquoi l'Emir des croyants dit: "D'où espérons-nous une longue vie si le jour et la nuit ne laissent ériger un monument que pour le détruire aussitôt?!".

Toutefois, nous devons comprendre cette sagesse dans son contexte, ce qui veut dire elle n'exhorte pas à tourner le dos à la vie, ce qui vas à l'encontre de la vitalité, de l'activité et des ambitions. Par contre, cette sagesse est une sorte d'alerte pour attirer l'attention en s'appuyant sur l'expérience acquise de l'histoire des ancêtres. Donc, il faut savoir que la vie de l'homme depuis sa naissance, est un ordre basé sur un système croissant et décroissant à la fois, ce qui nécessite d'être en harmonie avec ce système conformément aux lois divines.

 

La véritable fête :

"C'est une fête pour celui dont Dieu a accepté son jeûne, et reconnu ses prières au milieu de la nuit. Et Chaque jour où on ne désobéit pas à Dieu c'est un jour de fête". 

Il y a une imagination chez l'ensemble des peuples que la fête est une opportunité d'amusement et de futilité, ce qui fait qu'il n'y a point du sérieux. Et nous en trouvons l'illustration dans les images télévisées qui inondent les écrans avec des programmes inutiles telles que des séries de feuilletons et des théâtres qui ne visent pas des objectifs nobles. Et tout cela nous montre un état d'anarchie organisé, ce qui requiert un traitement. En fait, cette sagesse a détecté cette imagination, tout en donnant une vision qui mérite une contemplation et une analyse pour y déduire une solution dans le but de résoudre ce problème qui est en état d'aggravement continuel.

Et l'Imam Ali (as) a fait une remarque scrupuleuse en disant que la fête vient après le travail; il faut tout d'abord évaluer la réalisation est-ce qu'elle est à la hauteur de sorte qu'une fête soit nécessaire? Si la réponse est affirmative, donc il a droit de jouir de la belle vie, mais si tel n'est pas le cas, il doit rectifier son travail pour que l'erreur ne se répète plus, sinon il ne serait pas couronné de succès dans le test. Et pourquoi on choisit-il seulement des évènements annuels particuliers, alors que l'être humain est exposé perpétuellement à l'examen, donc s'il s'est acquitté son devoir convenablement aux exigences, il mérite de jubiler en manifestant sa joie vive, sinon il serait parmi les perdants.

Sur cette lancée, nous les musulmans, au moment où nous fêtons nos évènements nous devons s'intéresser au degrés de notre performance par rapport à la mission dont on nous a chargée, si le niveau est élevé, nous avons le droit de manifester notre joie en profitant de la belle vie, sans quoi nous devons reconstruire.

En ce qui concerne l'Aïd al-Fitr (la Fête du Ramadan), les questions suivantes doivent y êtres posées:

Est-ce que le jeûne a été accompli conformément aux prescriptions de Dieu le Tout-Puissant?

Est-ce qu'avons-nous tenu des relations entre nous convenablement à ses ordres?

Que tirons-nous spirituellement et corporellement de ce système scrupuleux?

Avons-nous l'énergie pleine de vivacité dans nos actions, en s'éloignant ce qui va à l'encontre de l'éthique du croyant, et de ses valeurs intellectuelles qui caractérisent son identité ? Est-ce qu'on s'est débarrassé des déchets psychologiques qui nous ont calciné durant tout au long de l'année ?

Est-ce que nous savons qu'il est hors de question de pratiquer tout ce qui est légal ?

Est-ce qu'avons-nous l'habitude de consacrer une partie de la nuit à la quiétude spirituelle à travers de voyage de correction quotidienne par l'auto-jugement, la demande du pardon au Seigneur; et la recherche des points forts de la vie?

Est-ce qu'on a tiré une leçon de l'abstention des interdits d'une manière générale ?

Est-ce que nous accordons l'importance à nos rendez-vous tel que nous le faisions par rapport à l'heure de la coupure de jeûne pour se désaltérer et se rassasier ?

Est-ce que nous avons assaini le prestige, le savoir, la connaissance, les biens et tout ce que Dieu le Tout-Puissant nous a octroyé ? Comme nous l'avons fait avec nos corps par le biais de l'Aumône du Ramadan.

Et en ce qui touche l'Aïd al-Adha:

Savons-nous le profondeur indicatif de l'exhortation du charia d'accomplir un sacrifice de mouton, ainsi que le sens de la période qui s'étend entre dix Zil-Hijja et treize Zil-Hijja?

Est-ce que nous avons augmenté le cercle de nos dépenses en faveur des déshérités ?

Est-ce que nous avons fait preuve de reconnaissance envers le Tout-Puissant, la Source des faveurs qui permettent de vivre aisément conformément à l'honneur humain ?

Savons-nous la philosophie du sacrifice ? Une notion qui nous exhorte à faire preuve de bonté et d'altruisme au profit de l'autrui ?

Savons-nous l'envergure de l'importance dont l'Islam a accordée à la couche des désavantagés, notamment dans une telle période où les gens manifestent leur joie vive en répondant à leurs besoins vitaux, entre autres la viande qui constitue une matière première dans cette fête ? Alors nous ne devons pas omettre cette dimension importante : aider les autres de sentir la beauté de la fête, en remontant leur moral pour qu'ils puissent oublier leurs souffrances.

En ce qui concerne vendredi : vu son caractère de férié, qui représente une fête hebdomadaire de l'Islam, il consiste en jour de l'évaluation des tâches réalisées dans la semaine, ainsi que de reprogrammation du système intérieur dans les quotidiens de l'individu et de la famille. Donc, ce n'est pas un temps à passer dans le sommeil et la futilité. En réalité, il est possible d'accumuler entre le repos corporel et la pensée et de planification dont les hommes conscients et innovateurs ne se débarrassent pas vu qu'ils en voient la sérénité et la quiétude en se détachant du monde du trouble et de l'anxiété, de même que des souffrances corporelles.

Donc, dans ce jour pensons-nous d'abord au changement du niveau de la vie et de la culture de notre société pour améliorer la situation dans des meilleures conditions ?

Saisissons-nous l'opportunité pour enseigner à nos familles dans le but de les préserver de l'ignorance et de l'aberration ?

Passons-nous suffisamment du temps avec nos familles pour que la relation soit toujours étroite ?

Est-ce que le vendredi nous permet de réaliser un repos spirituel ?

Savons-nous qu'une semaine a déjà passé, et une autre se prépare, ce qui veut dire que nous faisons des objets de l'existence temporelle ?

Pensons-nous aux questions théologiques qui nous préservent de l'égarement et de mauvais sort.

Apprenons-nous par cœur des hadiths du Grand Prophète (sawas) pour faire face aux contestataires ?

Pensons-nos au devenir de nos enfants lorsqu'ils sortent de la maison sans une conscientisation qui les mettra à l'abri des défis de la société qui pourraient les mettre sur le chemin de l'aberration ?

Est-ce que nous avons accordé l'importance aux questions liées à notre vie de façon responsable ?

Est-ce que nous nous engrangeons de mettre en œuvre les principes requis pour la commémoration de la fête d'Al-Ghadir conformément au Saint Coran : "Dis: Ô gens du Livre, venez à une parole commune entre nous et vous: que nous n'adorions qu'Allah, sans rien Lui associer, et que nous ne prenions point les uns les autres pour seigneurs en dehors d'Allah. Puis, s'ils tournent le dos, dites: soyez témoins que nous, nous sommes soumis", (03:64).

"Certes, ce Coran guide vers ce qu'il y a de plus droit, et il annonce aux croyants qui font de bonnes œuvres qu'ils auront une grande récompense". (17:09).

"Qui prêtent l'oreille à la Parole, puis suivent ce qu'elle contient de meilleur, ce sont ceux-là qu'Allah a guidés et ce sont eux les doués d'intelligences", (39:18).

Est-ce que notre adhésion à Mohammed (sawas) et Ali (as) est une adhésion intellectuelle et sentimentale en la mettant en œuvre au niveau de nos actes et de nos paroles conformément aux principes coraniques: "Le jour où chaque âme se trouvera confrontée avec ce qu'elle aura fait de bien et ce qu'elle aura fait de mal, elle souhaitera qu'il y ait entre elle et ce mal une longue distance!", (03:30).

"Au jour où certains visages s'éclaireront, et que d'autres s'assombriront", (03:107).

"Ô vous qui croyez! Craignez Allah et soyez avec les véridiques", (09:119).

Alors, il y a une responsabilité obligataire vis-à-vis le temps et la force. De même que, lorsque nous fêtons les évènements particuliers, y compris les évènements nationaux et d'autres, nous devons se mettre en posture d'être en conformité avec les exigences de la partie. Ce qui nous amène à se poser les questions suivantes: était-elle une fête basée sur ses principes de sorte que nous pouvons évaluer et discuter des résultats? Ou bien était-elle juste un évènement pour porter des habits neufs, manger et se faire connaitre sans donner aucune importance à l'amélioration de la performance, ni fournir des efforts prolifiques ?

En réalité, la sagesse appelle à investir le temps et l'effort sans se limiter à des actes enfantins.

 



7- Da'â'im-ul-Islam 2/332, hadith 1255 – Jâmi'u Ahadith ach-Chi'a 9/630, chapitre 42, hadith 30.