La position de l'Imam Hussein (que la paix soit sur lui) face au complot de Mu'âwiya: Sa position (que la paix soit sur lui) au niveau de la théorie:

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La position de l'Imam Hussein (que la paix soit sur lui) face au complot de Mu'âwiya:

Sa position (que la paix soit sur lui) au niveau de la théorie:

En ce qui concerne la position prise par l'Imam Hussein (que la paix soit sur lui) face à complot portant sur l'aspect théorique: l'Imam Hussein (que la paix soit sur lui) a réuni, dans les circonstances les plus difficiles, le restant des compagnons du Prophète (que Dieu prie sur lui et sa sainte famille purifiée) à la Place d’Arafât, dans la place où tout être humain musulman normal s’abstient de mentir sur Dieu et Son Messager, sinon la mission ne serait pas accomplie, il a rassemblé les Muhâjirînn, al-Ançâr et la seconde génération, ceux qui portaient le patrimoine de Mohammad (que Dieu prie sur lui et sa sainte famille purifiée), et il s’y est mis debout et prononçant un discours dont le contenu est : le patrimoine de Mohammad et la notion de l’Imam Ali sont en danger, en conséquence vous devez  sauver ce patrimoine et cette notion de ce danger, et ce sauvetage requiert de témoigner tout ce que vous avez entendu du Messager d’Allah par rapport à cette ligne, même si vous devez endurer sur ce chemin ce que vous endurez en termes d’intimidation, de menace et de privation de la part des despotes de l’époque[1].

Ce restant parmi les Muhâjirînns et al-Ançârs ont répondu à l’appel de l’Imam Hussein (que la paix soit sur lui), et il leur a parlé de l’oppression que la ligne de l’Imam Hussein (que la paix soit sur lui) a subie, et les ému au Jour d’Arafat, et les remué en tous sens, en conséquence ils se sont adressés aux musulmans, et leur ont transmis ce qu’ils retenaient des Hadiths du Prophète (que Dieu prie sur lui et sa sainte famille purifiée).

Et chaque Hadith parmi de ces Hadiths représente une valeur factuelle, psychologique et objective qui dépasse largement des centaines de récits transmis dans des circonstances ordinaires ; car ce hadith fait l’objet de la parole de l’être humain à face du tyran Mu’âwiya, de l’épée Mu’âwia et de l’oppression de Mu’âwiya Ibn Abu Sufyânn. A l’aide de cette méthode, l’Imam Hussein (que la paix soit sur lui) a pu mettre sur pied les aspects de la théorie, et cristalliser dans le raisonnement de la communauté islamique qu’il y a toujours un restant du patrimoine de Mohammad (que Dieu prie sur lui et sa sainte famille purifiée). Alors, ils mettaient en évidence la ligne vertueuse, défiant l’épée du gouvernant et le despotisme de ce gouvernant. Et ceci consiste l’aspect théorique.

 

Sa position (que la paix soit sur lui) au niveau de la communauté :

 Sa position au niveau de la communauté : cette communauté qui a été guérie de sa maladie ancienne, ou bien en cours de guérison, est frappée par une autre maladie, la maladie de doute de laquelle elle a été guérie ou quasiment guérie, l’Imam Hassan (que la paix soit sur lui), par le biais de ce combat politique temporaire, a accordé cette communauté la chance de découvrir, lui-même, les dimensions du complots et ses limites, et la réalité de Mu’âwiya et ce que Mu’âwiya incarne en tant qu’idées et notions. Elle a pu en connaître ; en conséquence la communauté commençait à maudire Mu’âwiya, aspirant la ligne d’Ali Ibn Abu Taleb, étant persuadé qu’il est l’espoir, le gouvernant et l’homme le plus sublime dans l’histoire de cette communauté, puis elle est tombé dans les plus atroces et nébuleuse tragédies, affrontant ce crime dans sa quotidienne, donc elle est guéri de ce sentiment par rapport à son passé, et personne ne reste dans ce cercle restreint que les idiots qui croient qu’Ali Ibn Abu Taleb travaillait pour son compte, il travaillait en faveur de son leadership, il travaillait au profit de son tribu. Et il est devenu évident que la bataille de Ali (que la paix soit sur lui) avec Mu’âwi c’est à l’image de la bataille du Messager d’Allah (que Dieu prie sur lui et sa sainte famille purifiée) avec les pratiques antéislamiques qui se sont obligées d’habiller l’islam avec un vêtements qui ne lui appartient pas pour qu’elles aient pu réapparaître sur la scène politique. Ceci est devenu évident !

Cependant, vu le résultat du complot d’Ibn Sufyânn après avoir réussi sa machination, à la suite du renoncement de la communauté à son existence et sa personnalité occasionné par cette machination, la communauté a souffert d’une autre maladie du fait qu’elle a perdu sa volonté, et cette perte a occasionné celle de sa parole, si bien qu’elle en est courant mais ne peut pas s’en débarrasser, elle s’assombrit mais est incapable de faire quoi que ce soit ; car toute chose est devenue modique chez elle hormis sa vie sensible. Or ces âmes qui sont en permanence en état d’ascension et de déclin, et d’humiliation, de servitude et de privation, n’ont aucun souci que préserver ces âmes pour qu’elles soient en vie, et à la fin du mois elles perçoivent une donation d’une main, étant serviles devant un agent parmi les agents des Umayyades ! La communauté est morte ! La volonté est morte ! Et cette communauté sublime, bien préparée pour qu’il incarne la représentation de Dieu sur terre, est morte ! 

 

Les manifestations de la mort de la conscience et l’absence de la volonté :

La tragédie du Maître des martyrs, et l’histoire des martyrs de cette tragédie témoignent la mort de la conscience et le manque de la volonté. Le Maître des martyrs (Hussein Ibn Ali) prit l’engagement de bouger, il prit l’engagement de voyager de la Médine à la Mecque ; puis il prit l’engagement de voyager de la Mecque en Irak, et les gens vinrent de tout bord à l’Imam Hussein (que la paix soit sur lui) ; Abdallah Ibn Abbas vint à lui[2],  Abdallah Ibn Jahfar[3] vint à lui, Abdallah Ibn Omar[4] vint à lui, les femmes de Banî Hachim[5] vinrent à lui, Abdallah Ibn Zubaïr[6] vint à lui, des différentes personnes de diverses couches vinrent à lui et lui dirent: par Dieu par Dieu ne te sacrifie pas, ne sort pas parce que tu vas être tué. Puise que pour eux la mort est devenue épouvantable et affreuse et sidérante tellement qu'il est hors de question d'y imaginer.

Abdoullah Ibn Jahfar, cousin de Hussein, fait partie de la tribu de Hussein, envoya une lette à l'Imam Hussein (que la paix soit sur lui) dont le contenu est: s'il te plait renonce à ta décision de se déplacer jusqu'à ce que j'arrive, car je viendrai à toi très bientôt.

Et Abdoullah Ibn Jahfar vint avec une lettre de garanti du gouverneur de Yazid à la Mecque destinée à l'Imam Hussein (que la paix soit sur lui) pour lui garantir la sécurité: le fait que tu sois en sécurité pourquoi alors tu voyages?!

Ce qui révèle que la personne ne pense qu'à être en sécurité, son sang en sécurité, ses biens éphémères en sécurités, et après? Quelle est le sort de la communauté? De l'islam? Les grands objectifs? Les occupations grandioses? Une telle mentalité croit que tout est  impeccable tant que la personne est en sécurité sous l'ombre des tyrans despotes.

L'Imam Hussein (que la paix soit sur lui) dit: je ne vis pas en sécurité tant que la communauté est dans une telle situation, ô Abdallah! Et ce dernier dit: ô mon Maître! J'ai peur que tu sois tué si tu sors, et l'Imam Hussein (que la paix soit sur lui) dit: je sais que vais être tué! Abdoullah Ibn Jahfar se tut[7].

L'histoire de Muslim est un autre exemple illustratif de l'absence de la volonté chez la communauté.  Muslim Ibn Aqîl lorsqu'il se fut obligé de réviser les évènements, au moment où Ubaïdallah Ibn Ziyâd vint et planifia de se croiser dans une bataille avec Muslim pour l'anéantir. Et Muslim sortit en direction de la Mosquée ayant voulu avec ses partisans, le récit dit: se fut retiré l'un après l'autre, vint à lui, soit son frère, son père, sa mère, ou sa sœur et lui dit: qu'est-ce t'as à faire avec l'affaire des gouvernants? Ça c'est l'affaire des gouvernants, alors va-t'en et t'occupe tes affaire, ces gens-là Muslim et Ubaïdallah Ib Ziyâd- ce sont l'élite politique, laisse-les se battent entre eux, et toi va-t'en et t'occupe tes affaires[8].

En conséquence, l'homme ne vivait plus que dans ce cercle limité, seuls ses intérêts personnels qui comptent, ce qui est un signe patent qui illustre l'état mort de la volonté, dans une telle situation il faut quelqu'un qui secoue la conscience de la communauté et vivifie cette volonté afin qu'elle retrouve sa quintessence.

 

Le secouement de la conscience et la vivification de la volonté:

C'est ainsi que l'Imam Hussein (que la paix soit sur lui) décida de sortir pour affronter cette machination à l'encontre de la personnalité de la communauté, tout en essayant, dans cette entreprise, de ne pas anéantir le pouvoir politique des Umayyades, car on suppose que l'Imam Hussein (que la paix soit sur lui) devrait être couronné de succès d'anéantir le pouvoir politique des Umayyades selon ce que révèlent les récits mais il reste juste une supposition. Or les informations générales mettent en relief qu'il va être tué, et l'ensemble des contextes objectifs mettent en évidence qu'il va être tué, alors comment il lui est possible d'anéantir le pouvoir politique des Umayyades tout en vivant dans une communauté morte? 

Il était impératif d'avoir une personne qui dépasse la limite de soi qui s'articule autour du cercle des intérêts personnels qui ne prend pas en compte l'oppression et l'injustice qui ne concernent pas directement sa personne, afin qu'il revendique le droit des opprimés, pour que ces derniers prennent conscience qu'il y a un but plus grand que ces limites minimes. En fait, Hussein (que la paix soit sur lui) n'a pas vécu cette oppression personnelle que tout musulman et toute musulmane ont subie, car Hussein (que la paix soit sur lui) jouissait d'un standard de vie commode, il était plus riche et opulent qu'eux; la vie était en faveur de Hussein (que la paix soit sur lui), et Hussein (que la paix soit sur lui) était sanctifié, sacralisé et honoré par tous les musulmans, donc il n'avait pas besoin de prestige, ni d'argent encore moins d'honneur, il ne faisait pas l'objet d'aucun injustice personnelle de la part des Umayyades; ils étaient courtois à son égard, ayant peur de lui. Mais, malgré cela, il bougea sans que les victimes de la tyrannie des Umayyades aient bougé, mais il bougea pour faire prendre conscience à ces derniers qu'ils doivent bouger.

Et l'Imam Hussein (que la paix soit sur lui) essaya de faire savoir continuellement à la communauté qu'il bouge en sachant qu'il va être tué, il bouge en sachant qu'il va tomber martyr. Et il dit aux pèlerins, à Médine, que peut-être il sera tué à la Mecque, et il s'y mit debout en prononçant un discours d'adieux à la Sainte Maison de Dieu, et il dit que peut-être il sera tué, afin de permettre à la communauté de vivre cette légende, la légende qui reflète une personne qui se dirige vers la mort tout en étant constant dans ces principes, ayant un cœur fort, et une certitude claire que ce chemin correspond à ce que Dieu et Son Message (que Dieu prie sur lui et sa sainte famille purifiée) veulent.

La mort ne constitue aucun danger si cette mort consiste en la voie de sauvetage des musulmans, la voie de libération de la communauté du complot des tyrans et des despotes. Et il inculquait aux âmes des musulmans que la mort est aisée sur le chemin des grands objectifs. Oui, je vais mourir, oui, je vais être tué, oui, je vais être tué, car ceci est un chemin obligatoire, c'est une obligation pour moi de parcourir ce chemin pour que j'en puisse accomplir la mission, d'une part.

Et d'autre part, il prit en compte l'ensemble des contextes de sa révolution de sorte que cette communauté musulmane inconsistante n'imagine pas, en termes que critique, que l'Imam Hussein (que la paix soit sur lui) a précipité les choses, il a devancé les circonstances, il a entamé un mouvement préliminaire sans aucun motif. Il a ressemblé tous les motifs logiques et raisonnables pour son mouvement, tellement que personne ne peut dire: l'Imam Hussein (que la paix soit sur lui) a précipité les choses sans avoir étudié les contextes.

Comment peut-on dire qu'il a précipité les choses sans avoir étudié les contextes dans la mesure où il a resté longtemps à la Mecque et des lettre lui ont parvenues, et il n'a répondu à aucune de ces lettre jusqu'à ce qu'elles aient atteint des milliers de lettres. Et malgré cela, il n'a pas répondu directement, il envoya son cousin Muslim Ibn Aqîl, ne lui recommanda pas d'entamer un combat ni une guerre, mais tout simplement d'aller à Kufa pour voir si les habitants sont à la disposition d'effectuer un pacte d'allégeance à la ligne de l'Imam Ali (que la paix soit sur lui), et se sacrifient pour la ligne de l'Imam Ali (que la paix soit sur lui).

Muslim Ibn Aqîl alla à Kufa, et l'Imam Hussein (que la paix soit sur lui) resta à la Mecque, jusqu'à ce que Muslim Ibn Aqîl lui ait confirmé l'engagement des habitants de Kufa, notamment les notables, à l'égard de l'autorité de l'Imam Hussein (que la paix soit sur lui) en suivant ses ordres[9]. Et toutes ces circonstances furent préparées par l'Imam Hussein (que la paix soit sur lui), et il patienta jusqu'au moment opportun afin que personne n'ait rien à lui reprocher.

Par ailleurs, l'Imam Hussein (que la paix soit sur lui) a rassemblé toutes les circonstances émotionnelles pour son mouvement dans le but de remuer la conscience de la communauté. Peut-être que cette personne n'ait pas compris, à savoir Abdoullah Ibn Omar[10], il n'ait pas compris lorsque l'Imam Hussein (que la paix soit sur lui) lui disait: je sais que je vais être tué. Et Abdallah Ibn Omar lui disait: ô mon Maître, quel est le sort des femmes? Pourquoi tu pars avec les femmes du Messager de Dieu (qu'Allah prie sur lui et sa sainte famille purifiée)? Il dit: car Dieu a voulu qu'elles soient des captives[11].

Mais, en réalité cette volonté n'était pas une volonté  génétique, mais c'était une volonté législative, c’est-à-dire, il voulait aller avec les femmes du Prophètes (que Dieu prie sur lui et sa sainte famille purifiée) pour qu'elles aient participé à la tragédie, participé à la maltraitance des tyrans Umayyades, pour que cela soit un élément auxiliaire dans le remuement de la conscience de la communauté. Et il a réuni continuellement ces circonstances émotionnelles, et essayé constamment d'influencer tout ce qui a croisé son chemin, même Abdallah Ibn Omar, même ses ennemis et adversaires après avoir dit:

Ô Abdallah Ibn Omar, ne me tourne pas le dos[12]. C’est-à-dire, le fait de de me recevoir et me honorer ne signifie pas que tu m'as accordé ton soutien et ton aide, mais ton aide à mon profit c'est de marcher sur ma ligne, et sacrifier ton sang sur ma ligne sur lequel je sacrifie mon sang, mais l'accueil et ce genre de marque de révérence n'a pas de valeur chez Messager de Dieu (que Dieu prie sur lui et sa sainte famille purifiée). En réalité, il essayait de remuer la conscience de la communauté, remuer la conscience de chaque individu parmi les individus de la communauté, mais la communauté était en somnolence, cette communauté dont la volonté est morte.

Ubaydallah Ibn al-Hurru al-Jahfî qui atteignait une dimension dans laquelle l'Imam Hussein (que la paix soit sur lui) était avec lui, et l'Imam Hussein (que la paix soit sur lui) savait que Ubaydallah Ibn al-Hurru al-Jahfî avait une mauvaise expérience dans l'histoire du Jihad de l'Imam Ali (que la paix soit sur lui), toutefois, l'Imam Hussein (que la paix soit sur lui) essayait de remuer sa conscience en envoya un messager à lui. Et lorsque le messager de l'Imam Hussein( que la paix soit sur lui) arrivait chez Ubaydallah Ibn al-Hurru al-Jahfî, il lui dit: je suis venu à toi avec l'honneur, un honneur qui est dessus de tout autre honneur, à savoir tomber martyr entre les mains du fils du Messager de Dieu (que la paix soit sur lui), Hussein t'appelle pour lui accorder une mainforte, et tomber martyr entre ses mains. En conséquence, la colère se manifestait sur le visage d'Ubaydallah Ibn al-Hurru al-jahfî, étant gêné, et il dit: je suis sorti de Kufa ayant peur que Hussein arrive et que la bataille commence, ce qui me mettra dans une situation de crise, c'est pourquoi je suis sorti pour éviter d'être dans situation dans laquelle je me trouve actuellement. Puis il s'est excusé de n'avoir pas répondu à l'appel de l'Imam Hussein (que la paix soit sur lui).

Mais l'Imam Hussein (que la paix soit sur lui) ne s'y arrêtait pas, il se rendait lui-même chez Ubaydallah Ibn al-Hurru al-Jahfî, et lui demandait de le rejoindre, essayant d'éveiller sa conscience, et l'alerter sur le danger qui guette le Message Islamique. Et le rapporteur du récit dit: mon cœur n'a été jamais touché comme le jour où Hussein (que la paix soit sur lui) était entouré des enfants, et il marchait vers Ubaydallah Ibn al-Hurru al-jahfî en l'appelant et hurlant son nom, et Ubaydallah Ibn al-Hurru s'excusait en lui disant: ça c'est mon cheval, prends-le à ma place.

Et l'Imam Hussein (que la paix soit sur lui) lui disait: je n'ai pas besoin de ton cheval, si tu es avare de ton sang pour l'Islam, je n'ai pas besoin de ton cheval, mais j'ai un conseil, et il disait: c'est quoi le conseil?

Il disait: si tu ne veux pas entendre nos conseils, alors fais-le, car personne n'a refusé de nous aider après avoir entendu nos conseils si Dieu ne renversa pas son visage dans l'Enfer, dans l'Au-delà[13].

Et cette conscience c'est celle de l'Imam Hussein (que la paix soit sur lui) et celle de l'Islam, car l'Imam Hussein (que la paix soit sur lui) il fut tombé martyr sur le chemin de l'islam, il vécut cet instant pour l'islam, donc la conscience de l'Imam Hussein c'est la conscience de l'Islam, et les dangers qui poussaient l'Imam Hussein (que la paix soit sur lui) à l'époque c'étaient les mêmes dangers dans laquelle la communauté islamique baigne à travers tous ces siècles jusqu'au aujourd'hui.

Alors, l'Imam Hussein (que la paix soit sur lui) est assassiné et tombé martyr pour sauver les musulmans des dangers dans lesquels ils vivaient, à l'époque et aujourd'hui également.

Et la conscience de l'Imam Hussein (que la paix soit sur lui) ne se limite pas au jour d'Achoura, la conscience de l'Imam Hussein (que la paix soit sur lui) ne s'arrête pas du fait qu'elle est une conscience divine, pas une conscience de chef de tribu, car la conscience divine ne s'arrête jamais tant que les dangers guettent ce Message Islamique. Et l'Imam Hussein, le Martyr, le Véridique dit: tout ce qui entend nos conseil, puis ne vient pas à notre secours, Dieu renverse son visage dans l'Enfer dans l'Au-delà.

Et nous devons savoir que cette conscience est en face de nous comme elle était en face d'Ubaydallah Ibn al-Hurru al-Jahfî. Et si elle n'est pas en face de nous par le biais de la bouche de Hussein (que la paix soit sur lui), elle est en face de nous par le Sang de Hussein, de l'Histoire de Hussein et de la bravoure de Hussein (que la paix soit sur lui) au jour d'Achoura, et à l'occasion de ses nombreuses positions. Et nous faisons face à cette conscience de tous les dangers qui guette le Message Islamique, et la communauté islamique, ainsi que toute cette perdition en termes de valeurs et de principes appellent à la conscience islamique. Et nous faisons face à cette conscience dans tous les lieux et toutes les époques.

Et l'Imam Hussein (que la paix soit sur lui) a effectué sa révolution en sacrifiant son sang sur le chemin de l'islam lorsque a senti la communauté se penche sur l'aberrance en laissant à côté la ligne droite. Et nous visions aujourd'hui l'extrémité de cette ligne, de toutes ces imaginations et ses aspects.

Donc, la conscience de l'islam est plus vaste aujourd'hui et plus grande, et nous, ainsi que tout individu musulman, sommes toujours invités comme Ubaydallah ibn al-Hurru al-Jahfî  a été invité à tourner le dos à ses intérêts personnels, ses plaisirs et désirs individuels dans le but d'apporter sa pierre à l'édifice qui a vocation de sauver l'islam, et de permettre à l'islam de retrouver la vie, en dégageant cette faiblesse de l'existence des musulmans et de l'honneurs des musulmans.

Et chaque musulman peut participer à cette opération selon ses capacités et ses aptitudes… car la participation ne prend pas seulement la forme de prise des armes, et la prise des armes ne s'effectue pas s'il n'y pas des participations qui s'inscrivent dans la longue durée.

En fait, il y a une façon de participation avant de prendre les armes. Et si chacun de nous disait: je ne peux pas prendre les armes, alors je ne suis pas obliger de faire cela, et ce n'est pas ma responsabilité, ceci veut dire que, il n'y aurait jamais la prise des armes, car cette opération fait partie parmi les formes de participation, et c'est la forme la plus élevé parmi les formes de participation, et cette forme ne s'effectue pas subitement, car il est nécessaire que chaque musulman et musulmane de participer conformément à ses capacités et contextes intellectuels, scientifiques, et sociaux dans la cadre de la réponse formulées à cette conscience, et de la guérison de cette blessure qui ne cesse guère de s'aggraver chaque jour, et qui constitue un défi majeur à l'encontre de cette communauté ainsi que ses jugements. Ô mon Dieu! Accorde-nous la grâce d'être parmi les adeptes de l'Imam Hussein et ceux qui marchent sur sa ligne ainsi que ceux qui répondent à sa conscience.

 



[1] - conformément à la source.

[2] - Wâqi’at-ul-Taf : 148-150.

[3] - Wâqi’at-ul-Taf: 152.

[4] - Amâli as-Sadduq, al-Majlis, 30, et al-Malhuf Ala Qatla at-Tatuf:17.

[5]- Maqtal al-Hussein (que la paix soit sur lui) L-il-Maqram: 152.

[6] - Wâqi'at-ut-Taf:147.

 

[7] - voir: Wâq'at-ut-Af: 154-155.

[8] - Wâq'at-ut-Af: 125.

[9] - Waq'atu At-Taff: 113.

[10] - il paraît que cette conversation s'est déroulée entre l'Imam Hussein (que la paix soit sur lui) et Mohammad Ibn Al-Khanafiya, et non Abdallah Ibn Omar.

[11] - Bihâr-ul-anwâr 44: 264, Târih-ul-Hussein Ibn Ali (que la paix soit sur toi, chapitre 37, le chapitre portant sur ce qui s'est passé à lui à la suite de l'allégeance des gens à Yazid.

[12] - Al-Malhuf Al Qatlâ At-Tufuf, li-Ibn Tâwuss: 17, et il y a une versison: ô Abu Abdourahmane, crains Dieu, ne me tourne pas le dos!

[13] - Waq'atu At-Taf: 174.