La transformation de la moralité de défaite en la moralité de volonté

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La transformation de la moralité de défaite en la moralité de volonté

 

Au nom d'Allah, le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux[1]

La communauté lorsqu'elle est dominée, infligée la défaite, lui retirée sa personnalité, et sa volonté est en ruine, comme nous l'avons mentionné, elle adopte graduellement une moralité particulière conforme à la défaite psychologique qui décrit son quotidien en tant qu'une communauté sans volonté, une communauté qui ne sent pas son honneur et sa personnalité. Malgré la clarté du chemin et des objectifs, et sa capacité de distinction logique entre la vérité et le mensonge, malgré la thèse de Mu'âwiya qui est mise à nu comme une thèse antéislamique dans un habillement islamique, il est évident que la thèse de Ali (que la paix soit sur lui), c'est l'expression originelle de l'islam dans une seconde bataille contre l'antéislamique, malgré la clarté de tout cela, après la thèse annoncée par l'Imam Hassan (que la paix soit sur lui), la communauté a commencé, du fait de son manque de volonté, d'adopter une moralité particulière étant conformité avec sa défaite psychologique, spirituelle et morale.

 

L'Imam Hussein (que la paix soit sur lui) entre les deux moralités:

C'est ainsi que l'Imam Hussein (que la paix soit sur lui) se retrouvait entre deux moralités: entre la moralité de défaite qui caractérisait la vie de la communauté islamique avant d'être infligée une vraie défaite au jour d'Achoura, et une autre moralité dont il voulait implanter et propager dans la communauté islamique, à savoir la moralité de volonté, du sacrifice, de détermination et d'honneur. En effet, l'Imam Hussein (que la paix soit sur lui) faisait face à cette moralités qui se cristallisait, une cristallisation incarnée d'une opération de transition de théorie en pratique, une cristallisation à double face: négative et positive, affirmation et négation à l'encontre de ce qui paralyse les énergies de mouvement, dans la mesure où il voulait changer cette moralité sans provocation.

Il faisait face à cette moralité qui se reflétait dans les propos de al-Ahnaf Ibn Qaïss lorsqu'il décrivait les activistes dans les rangs de l'Imam Hussein (que la paix soit sur lui) en tant que des gens aberrant; des gens qui se précipitent de s'engager dans des aventures dont les détails ne font pas l'objet de maitrise, et cette compréhension de al-Ahnaf Ibn Qaïss exprimait clairement la position de la moralité de défaite à l'égard du sacrifice…

Le sacrifice et l'engagement de prendre un chemin qui mène à la mort sont considérés comme une sorte de précipitation, d'impatience, et d'attitude de conduite illogique. Cette notion donne naissance la moralité de défaite. Et cette notion qui a apparu suite du mouvement de Hussein (que la paix soit sur lui) remplaçant son alternative en tant qu'une notion de sacrifice sur laquelle se repose le mouvement des repentis, le mouvement de 4000 hommes qui ne voient que le sacrifice pour que cela soit un acte de repentance pour leurs mauvaises actions et leurs positions négatives à l'encontre de l'Imam Hussein (que la paix soit sur lui).

La moralité de défaite c'est cette moralité qui se reflétait dans les propos de deux frères de Hussein (que la paix soit sur lui), Omar al-Atrâf lorqu'il disait à l'Imam Hussein (que la paix soit sur lui): "Ton allégeance à Yazid c'est mieux pour toi que tu sois tué"[2]. Et ceci c'est la moralité de défaite qui se transformait du fait de la ligne du mouvement de l'Imam Hussein (que la paix soit sur lui), et se reflétant dans la compréhension de Ali Ibn al-Hussein (que la paix soit sur lui) lorsqu'il disait à son père: ne sommes-nous pas avec la vérité? Il dit: bien sûr nous sommes avec la vérité. Il dit: alors ça m'est égal si nous tombons sur la mort ou la mort tombe sur nous[3].

La moralité de défaite à laquelle l'Imam Hussein (que la paix soit sur lui) faisait face se reflète également dans les propos de Mohammad Ibn al-Hanafiya lorsqu'il conseillait à l'Imam Hussein (que la paix soit sur lui), et lui disait: "J'ai peur que tu entre dans un pays parmi les pays des musulmans, et ta présence anime une divergence entre ces derniers: une partie se met debout à ton côté, et une autre partie se met debout contre toi; ce qui accentue une bataille opposée tes alliés à tes ennemis, et tu y serait le plus perdant. Donc, c'est mieux de t'éloigner de la bataille, puis tu appelles les gens à travers tes messagers et tes représentants, et s'ils répondent, c'est mieux, sinon tu serais en sécurité préservant ta raison, ta religion, ton honneur…  ceci c'est la moralité de défaite qui s'est transformée après, étant donné que le sang de Hussein (que la paix soit sur lui) –ce sang que Mohammad Ibn al-Hanafia considérait qu'il serait le plus perdant des sangs- constitue la clef du remuement de la communauté lorsque al-Mokhtar disant en prison de Ubaydallah Ibn Ziyad: "je connais un mot par lequel je peux détenir les arabes", et ce sang dont il imaginait qu'il serait le plus perdant des sangs, est devenu la clef des pouvoirs et du contrôle sur l'ensemble du territoire.

La moralité de défaite c'est la moralité qui faisait l'objet de l'expression de Yazid Ibn Mu'âwiya dans une lettre adressé à Ubaydallah Ibn Ziyâd, il disait dans la lettre: "La famille de Abu Taleb-là sont plus rapide dans l'effusion de sang"[4]. Et cette expression en réalité c'est un phénomène parmi les phénomènes de la moralité de défaite. Et si la moralité de défaite fait son apparition sur la surface avec des fondements solides, tout essai sérieux à l'encontre de l'oppression et des oppresseurs est perçu comme une effusion de sang et de tuerie dans les yeux des déprimants. Et cette moralité que l'Imam Hussein (que la paix soit sur lui) voulait transformer en la moralité du sacrifice et de volonté, ainsi que la moralité islamique authentique par laquelle l'homme musulman déterminer sa position que soit positive ou négation selon ce que la Charia décrète.

 

La finesse du mouvement dans l'opération de la transformation:

Dans l'opération de cette transformation, l'Imam Hussein (que la paix soit sur lui) fait face aux étapes les plus fines de son action; vu qu'au moment où il veut implanter dans le corps de la communauté, dans sa conscience, et dans son existence, une nouvelle moralité, il tient compte en même temps de ne pas sortir clairement de la moralité traditionnelle dans laquelle la communauté se trouve  suite à la défaite morale. Il tient à ce qu'il ne sorte pas d'une manière évidente et controversée de cette nouvelle moralité, de la voie de remuement de la conscience de la communauté islamique; il ne lui est pas possible de remuer la conscience de la communauté sans qu'il effectue une action légitime dans le regard de la communauté islamique dont la volonté est morte, la morale a changé, en vivant dans les notions qui se reflètent dans les propos de ces gens desquels nous avons déjà parlés. Donc, l'Imam Hussein (que la paix soit sur lui) avait une obligation de prendre en toute considération, dans son trajet et sa planification, cette moralité, et de ne pas commettre des agissements de provocation afin qu'il reste en conformité, dans son action, avec la nature légitime dans les regards des musulmans dont l'éthique réelle est morte, et les notions de l'action ont pris une autre allure négative à l'encontre de la positivité islamique.

 

L'Imam Hussein (que la paix soit sur lui) met sur pied une planification pour l'opération de la transformation:

L'Imam Hussein (que la paix soit sur lui) a pris en réalité dès le début une position positive claire et nette entre lui et Son Seigneur; il a décidé depuis au début de mener un combat quel que soit le coût, de toute façon, il mènera ce combat jusqu'au bout, jusqu’à ce qu'il sacrifie la dernière goutte de son sang. Il avait une pensée autonome dans cette entreprise, et n'effectuait son mouvement du fait des réactions de la communauté, par contre il essayait de créer un cadre de réaction conforme pour activer son mouvement.

Parmi les preuves: l'Imam Hussein (que la paix soit sur lui) a commencé par écrire aux notables des bases populaires à Basra. Certes, l'histoire ne nous rapporte pas qu'il a commencé par écrire, d'une manière découverte et évidente, aux notables des bases populaires de Kufa, mais l'histoire rapporte qu'il a commencé par écrire et parler aux bases populaires à Basra, leur annoncer son message qu'il a décidé de mettre sur pied une révolution contre les Umayyades. Et il leur a dit que cette ligne qu'il incarne c'est la même ligne dont son frère et son père (que la paix soit sur eux) incarnaient, c'est la ligne de vérité! Seulement que lui, son père et son frère (que la paix soit sur eux) se taisaient lorsque la sacralité du Saint Coran et celle de la Tradition Prophétique était respecté. Mais le fait que la sacralité du Saint Coran et la sacralité de la Tradition Prophétique soient transgressées, la Tradition soit morte, l'hérésie soit vivifiée, l'oppression soit propagée, je n'ai plus d'excuse pour ne pas passer à l'acte, je n'ai plus d'excuse pour ne pas changer les choses, et vous n'avez plus d'excuse de ne pas faire preuve d'interaction de haute gamme avec votre Message dans cette position. Et il leur en a dit clairement, et il leur a demandé d'une manière préliminaire de rejoindre son mouvement[5].

Et ceci témoigne que l'Imam Hussein (que la paix soit sur lui) n'était pas dans une disposition exprimant simplement une réponse à des réactions émotionnelles ou logiques dans la communauté, mais il a entrepris depuis le début de remuer la communauté pour qu'elle se dirige vers sa ligne et la ligne de son action.

Et également sa position à l'égard du gouverneur de Médine consiste en un exemple illustratif lorsque ce dernier le convoquait au milieu de la nuit pour lui demander d'effectuer acte d'allégeance à Yazid Ibn Mu'âwiya. Et lorsque le gouverneur du Médine prenait en conscience que l'abstinence de Hussein (que la paix soit sur lui) de l'allégeance prend réellement une forme parmi les forme de refus et de contestation, l'Imam Hussein déclarait ensuite en toute évidence sa foi en son droit dans le Khalifat. Il disait: dès demain nous allons voir qui est plus légitime pour la fonction de la Kalifat[6].

Et ceci met en évidence l'annonce de sa détermination et de sa volonté de mettre sur pied un mouvement armé contre le pouvoir en place à l'époque. Et cette menace, la lettre primaire aux notables des bases populaires de Basra, et d'autres corrélations mettent en relief que l'Imam Hussein (que la paix soit sur lui) était dans la disposition de planifier un plan préliminaire pour éveiller la conscience de la communauté, avec fermeté dans sa détermination de mener son combat quel que soit le coût. Ceci c'est la réalité de la planification.

 

Les slogans de l'Imam Hussein (que la paix soit sur lui) pour justifier son plan:

L'Imam Hussein (que la paix soit sur lui) lorsqu'il prononçait les slogans de ce plan à l'égard de la communauté islamique dominée moralement, dominée spirituellement, fondue psychologiquement, perdante de sa volonté, n'était pas claire, explicite et précis dans sa déclaration; car il faisait preuve de courtoisie à l'égard de la moralité qui caractérisait la communauté islamique à l'époque, et cette courtoisie consistait en une partie nécessaire pour la réussite de Hussein (que la paix soit sur lui) dans la réalisation de son objectif. Car s'il déroutait de cette moralité, il aurait perdu la légitimité selon les paradigmes établis par les musulmans de l'époque, en conséquence cette planification n'aurait pas pu éveiller la conscience de l'homme de la communauté islamique.

 

Premier slogan: la fatalité de l'assassinat: 

L'Imam Hussein (que la paix soit sur lui) faisait l'objet de contestation, et on lui disait: pourquoi sors-tu? Abdallah Ibn Zubaïr et d'autres contestaient sa décision, et il leur disait: de toute façon je vais être tué que je sorte ou pas, car les Umayyades ne me laisseront jamais, même si j'étais dans une citadelle, ils me feraient y sortir, puis me tuer, parce que les Umayyades me suivent où que je sois, alors je suis un mort de toute façon que je reste à la Mecque ou j'y sorte, donc c'est mieux de ne pas être à la Mecque pour la sacralité de ce Saint Sanctuaire ne soit pas transgressé[7].

Il a déclaré ce slogan, et malgré la truculence de ce slogan, prouve une certaine conformité avec la moralité de la communauté, et la moralité de défaire dans laquelle la communauté vit ne lui permet pas logiquement de critiquer un mouvement tel que celui de l'Imam Hussein que la paix soit lui, et ce dernier que la paix soit sur lui dit: je vais être tué de toute façon, tous les contextes prouvent cela, les circonstances et les corrélations prouvent que les Umayyades ont pris une ferme décision de tuer l'Imam Hussein (que la paix soit sur lui) même si par le biais de l'assassinat, même s'il s'attachait aux rideaux de la Kaba. Alors, il était tellement logique d'avoir annoncé un tel slogan pour expliquer cette  position ayant convaincu la moralité de défaite, malgré qu'il soit un slogan factuel en même temps.

 

Deuxième slogan: le mystère de sa décision de mettre sur pied une révolution: 

D'autres personnes venaient à lui, contestant sa décision, et lui disaient: pourquoi te révoltes-tu?  Mohammad Ibn al-Hanafia venait chez lui et lui donnait de nombreux conseils, et l'Imam (que la paix soit sur lui) lui disait: "je vais voir et réfléchir sur ce que tu as dit". Et Mohammad Ibn al-Hanafia partait, et dans la nuit suivante, il entendait que l'Imam Hussein est parti; il se précipitait se dirigeant vers lui, et lui disait: "Vous m'avait promis de réfléchir", il dit: "Oui, mais j'ai vu cette nuit, dans un rêve, le Messager de Dieu (que Dieu prie sur lui et sa sainte famille purifiée), il a dit: tu vas être tué"[8]. Et il voyait l'Imam Hussein (que la paix soit sur lui) répondait par cette réponse, répondait par une décision mystérieuse venant de la hiérarchie. Et cette décision mystérieuse venant de la hiérarchie ne peut pas être niée par la moralité de défaite tant que l'auteur de cette moralité est croyant en Hussein, croyant en rêve de Hussein. Evidemment, Hussein ne parlait pas de ce rêve à Abdallah Ibn Zubaïr[9] qui ne croyait pas en rêve de Hussein, mais il en parlait à Mohammad Ibn al-Hanafia. Et ceci est un autre slogan: un slogan de la fatalité de la mort venant de la hiérarchie, c’est-à-dire qu'il y a une décision venant de la hiérarchie qui l'impose de mourir, de se sacrifier, de s'aventurer, et d'effectuer ce voyage qui mène à la mort. Et ce slogan également, malgré l'accord entre sa truculence et la moralité de la défaite, est en même temps un slogan réaliste.

 

Troisième slogan: la nécessité de répondre aux appels des habitants de Kufa:

Et c'était la troisième fois qu'il annonce un troisième slogan, il disait aux gens qu'il rencontrait sur son chemin de la Mecque en l'Irak, dans ses différentes escales lorsqu'ils lui conseillaient de renoncer à son voyage en Irak, et leur disaient: "J'ai reçu une invitation de la part des habitants de Kufa, les contextes objectifs sont en place à Kufa pour que je m'y rende, et pour que j'établisse la vérité et j'ôte le mensonge"[10]. Donc, il expliquait son voyage en tant que la conséquence des invitations adressées à lui de la part des habitants de Kufa; alors ce voyage c'est une expression de la réponse à la demande de la communauté dans la proportion où cette dernière s'engage de bouger et de récupérer sa volonté, et ceci ne lui laisse aucune prétexte, donc il faut bouger.

L'Imam Hussein (que la paix soit sur lui) n'a jamais omet son devoir de combattre l'injustice même au moment de son attente de la demande de la communauté avant d'avoir lancé son action, sinon il n'aurait pas écrit dès le début aux notables des bases populaires de Basra, et leur demandé se bouger. Mais en même temps cet aspect se manifeste plus comparablement à l'autre aspect; car cet aspect est plus conforme à la moralité de la défaite. Que dira-t-elle la moralité de défaite devant une personne qui s'adresse à lui en disant que j'ai reçu une invitation et les contextes de cette invitation nécessite que la réponse soit positive, puis se dirige vers l'auteur de l'invitation.

Il y a une grande différence, naturellement, entre l'homme qui effectue un mouvement préliminaire et l'homme qui effectue un mouvement pour répondre à un public qui croit en lui, ainsi qu'en son autorité et son leadership. Et il y a la réaction de la moralité de défaite: celui-là se précipite, celui-là ne réfléchis pas sur les conséquences, et il s'aventure dans les dangers. Mais lorsque l'action est une conséquence d'une invitation d'un public dans des circonstances appropriées, cette moralité de défaite ne dira pas que cette action et ce mouvement: c'est une action grosse, une action enfantine et une action qui ne fait pas l'objet d'étude.

Tous ces slogans annoncés par l'Imam Hussein (que la paix soit sur lui) sont tous factuel, en même temps en conformité à la moralité de la communauté dominée spirituellement, intellectuellement et psychologiquement.

 

Quatrième slogan: la nécessité d'une révolution contre le pouvoir despote:

Et il annonçait également, à côté de ces slogans, un autre slogan réaliste lorsqu'il confirmait que le Messager de Dieu (que Dieu prie sur lui et sa sainte famille purifiée) a dit: "Tout ce qui voit un pouvoir despote gouvernant en dehors de ce que Dieu a révélé, et ne prend aucune initiative, au niveau de l'action ou de la parole, pour changer ce despote, Dieu a droit de le mettre là où Il met ce despote"[11]. Donc, à côté de ces slogans auxquels il accordait un caractère légitime dans son action au niveau de la moralité de la communauté, il annonçait perpétuellement le slogan réaliste et vivant qui devait être le fondement de la nouvelle moralité dont il construisait au sein de l'entité de la communauté islamique.

 



[1] - le cours est dispensé le 17 Safar 1389 de l'Hégire

[2] - Maqtal al-Hussein (que la paix soit sur lui): 148-149.

[3] - Waq'atu-Taff: 176-177.

[4] - voir Maqtal-ul-Hussein lil-Maqram: 139-140, selon ce livre la lettre a été adressé à al-Walid Ibn Utba, agent de Yazid à Médine et non pas Ubaydallah Ibn Ziyad.

[5] - Waq'atu-Taf: 103-107.

[6] -Maqtal-ul-Hussein, Hawârizimi à travers Ibn al-Ahtham al-Kufî: 184.

[7] - Waq'atu-Taf: 152.

[8] - voir: Waq'atu-Taf: 183-185, et comparer: 155,156.

[9] - voir: Waq'atu-Taf: 155-156.

[10] - voir: Waq'atu Taf: 158-175, 184-185.

[11]- Waq'atu-Taf: 172.