Et prescrits pour nous le bien ici-bas ainsi que dans l'au-delà. Nous voilà revenus vers Toi : l'intercession auprès des bonnes actions pour l'exaucement de l'invocation
Et prescrits pour nous le bien ici-bas ainsi que dans l'au-delà. Nous voilà revenus vers Toi : l'intercession auprès des bonnes actions pour l'exaucement de l'invocation
Au Nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux
Et prescrits pour nous le bien ici-bas ainsi que dans l'au-delà. Nous voilà revenus vers Toi«, (Coran: 7/156).
L'intercession auprès des bonnes actions pour l'exaucement de l'invocation[1]
L'anecdote sur l'effet de bonne action
Beaucoup de sources chiites et sunnites rapportent que le Prophète (que Dieu prie sur lui et sa sainte famille purifie) dit: "Pendant que trois personnes se promenaient, la pluie se déversait sur eux, et ils se réfugiaient dans une grotte au niveau d'une montagne, et une fois à l'intérieur, une roche tombait en leur bloquant les issues; et ils se sont dits: rappelez-vous la meilleure action que vous avez faite pour qu'elle soit un moyen d'intercession au moment de l'invocation pour que Dieu vous soulage.
Et l'un d'entre eux dit: Ô Seigneur! J'avais, sous ma responsabilité, des parents vieillis, une femme et des petits enfants, et je les abreuvais, en commençant par mes parents, du lait du bétail. Mais, je revenais tard la nuit, et lavais un récipient, puis trayais et commençais l'abreuvage par mes parents, et les enfants me grimpant sur les pieds, mais je déteste de les servir avant mes parents, cependant je déteste également de réveiller mes parents de leur sommeil, et je confrontais cette dilemme jusqu'à l'aube. Ô mon Seigneur! Si Tu savais que je faisais cela en quête de Ta Satisfaction; alors soulage nous pour que nous puissions voir le ciel. Et Dieu les soulageait et ils voyaient le ciel.
Et l'autre dit: Ô Seigneur! J'avais une cousine que j'aimais de manière qu'elle était la personne la plus chère à moi. Et je lui demandais de faire l'amour avec elle, et elle répondait: non, à conditions que tu apporterais cent (100) dinars. Je m'étais débrouillé et lui apportais la somme convenue, et lorsque je m'étais trouvé entre ses jambes, elle disait: crains Dieu! N'ouvre pas le trésor si tu n'as pas le droit. Et je m'étais levé. Ô Seigneur! Si Tu savais que je faisais cela en quête de Ta Satisfaction; alors soulage nous pour que nous puissions voir le ciel. Dieu les soulageait.
Et le troisième dit: Ô Seigneur! J'engageais, d'une modique rémunération, un travailleur, et chaque fois qu'il terminait son travail, il refusait de prendre son salaire, et je ne cessais pas de l'engager jusqu'à ce que j'en épargnasse une valeur d'un bovin et son pâturage, et il venait me disant: crains Dieu me rendant mon droit et ne sois pas injuste avec moi. Et je lui disais: vas prendre ce bovin et son pâturage, et il le prenait en le conduisant. Ô Dieu! Si Tu savais que je faisais cela en quête de Ta Satisfaction; alors soulage nous de ce qu'il en reste, et Dieu les soulageait et ils sortaient continuant leur marche[2].
Les leçons et conseils à tirer:
Je dis: on peut déduire plusieurs leçons et conseils de cette histoire:
1-En fait, ces genres d'évènements génèrent la tranquillité pratique à l'égard de nombreuses croyances qui animent théoriquement notre foi, mais en réalité nous adhérons pas à ces croyances d'une manière pratique, et la foi théorique ne suffit pour être un moteur pratique pour que le cœur en soit tranquille comme nous en trouvons l'illustration dans le verset «Et quand Abraham dit: "Seigneur! Montre-moi comment Tu ressuscites les morts". Allah dit: "Ne crois-tu pas encore ?", "Si! Dit Abraham; mais que mon cœur soit rassuré», (Coran: 02/260).
Et cette réalité a cristallisé beaucoup de croyances, y compris:
-La croyance qui s'article autour de la Puissance de Dieu, c’est-à-dire Dieu sait tout faire. Et combien de personnes parmi nous qui se trouverait dans une telle impasse étant rassuré que Dieu le Tout-puissant peut enlever cette roche une fois que Sa Volonté s'y attache, «Quant Il veut une chose, Son Commandement consiste à dire sois, et c'est», (Coran: 36/82). Mais le commun des mortels aurait cru l'impossibilité d'un tel exploit, et fait recours à des appareils et machines pour enlever la roche, et se serait posé la question comme quoi on trouverait de mains d'œuvre. Mais, si la Volonté de Dieu s'attache à son enlèvement, l'invocation de ces gens qui se trouvent dans le pétrin fait l'objet d'exaucement. En réalité, un tel exploit ne signifie rien par rapport à la Puissance du Créateur. Nous sommes des humains et créatures faibles, et si nous notre volonté porte sur le saut, le corps, pourrait peser plus de cent (100) kg, s'élève directement sans aucune influence extérieure hormis la volonté. Et pourquoi alors tout ce qui fait l'objet de Volonté de Dieu le Tout-puissant ne doit pas être réalisé tout en sachant qu'Il détient toute chose, et toute chose lui obéit comme nous en trouvons l'illustration dans le précédent verset: «Quant Il veut une chose, Son Commandement consiste à dire sois, et c'est», (Coran: 36/82).
- La croyance portant sur le fait que «A côté de la difficulté, est certes, une facilité». Et ceci c'est ce qui s'est passé avec eux dans une atmosphère de patience, de l'invocation et de quête d'intercession.
- La croyance portant sur le fait que «Quiconque craint Allah; Il lui donnera une issue favorable», et Dieu leur donnait une favorable grâce à leur piété.
- Dieu se situe dans la bonne pensée de Son serviteur comme le hadith nous le montre, on rapporte du Messager de Dieu (que Dieu prie sur lui et sa sainte famille purifiée, il dit: «Par Celui dont il n'y a point de divinité que Lui! Aucun serviteur croyant n'a une bonne pensée à l'égard de Dieu sans que Dieu s'identifie à la bonne pensée de ce serviteur croyant. Car Dieu est Noble, et Il détient tous les biens, et Son Honneur est au dessus du fait de briser l'espoir et l'espérance du serviteur ayant la bonne pensée à Son égard. Alors ayez la bonne pensée envers Dieu, et le désir de diriger vers Lui»[3]. Et le hadith nous nous invite à adopter une positive posture, par rapport à nos pensées, à l'égard de Dieu le Tout-puissant, car Dieu le Tout-puissant réalise pour Ses serviteur leur bonne pensée et leur espoir placé en Lui.
2- la bonne éducation de ces trois personnes avec leur Seigneur, et la véracité de leur servitude et leur connaissance de Dieu le Tout-puissant, ne leur permettaient pas de revendiquer aucun droit auprès de Dieu le Tout-puissant, ni de se proclamer la pureté «N'as-tu pas vu ceux-là qui se déclarent purs? Mais c'est Allah qui purifie qui Il veut», (Coran:04/49). Et ils disaient tout simplement «Ô Seigneur! Si Tu savais que je faisais cela en quête de Ta Satisfaction». Donc, leur connaissance leur permettait d'adopter ce moyen de soulagement et de succès.
3- parmi les facteurs de l'exaucement de l'invocation basée sur la quête de l'intercession, auprès de Dieu le Tout-puissant, via une bonne action: une bonne action bien effectuée et motivée par une bonne intention embelli de la sincérité, sans la considérer pour un générateur de droit à la faveur providentielle, et éviter qu'elle soit synonyme de vanité, car une telle considération et la vanité corrompent l'action. Donc, c'est une attitude (l'invocation basée sur la quête d'intercession d'une bonne action) qui consiste en une opération de rapprochement de Dieu par le biais d'une chose dont Il aime.
Le premier demandait l'intercession d'une action portant sur la bienfaisance à l'égard de ses Parents, et le Saint Coran dit sur ce propos: «Dieu aime les bienfaisants», (Coran: 02/195). Notamment le conseil qui confirme l'importance de cet acte: «Et ton Seigneur a décrété: "n'adorez que Lui; et (faites preuve) de bienfaisance envers les parents», (Coran: 17/23).
Et le deuxième cherchait l'intercession lors de son invocation auprès d'une action qui découle de la piété, et le verset dit: « Dieu aime, certes, les pieux», (Coran: 09/04).
Et le troisième se purifiait de l'injustice à l'encontre des serviteurs, et se repentait sincèrement vers Dieu, Dieu le Tout-puissant dit: «Dieu aime, certes, ceux qui repentent, et Il aime ce qui se purifient», (Coran: 02/222).
Quiconque désire la faveur de ce bas monde n'a que de mettre ses actions au baromètre de la sincérité:
Le fait de référer les actions au baromètre de la sincérité consiste en l'une des applications de la parole de la Sainte Fatima Zahra (que la paix soit sur elle): «Quiconque hisse vers Dieu la plus sincère de ses adoration, Dieu fait descendre vers lui la meilleure de ses intérêts». Alors, quiconque souhaite pour que Dieu choisisse pour lui la meilleure des options et la plus utile dans ce bas monde et dans l'Au-delà, il n'a que d'embellir ses actions de la sincérité.
Et j'ai vécu cette expérience dans ma vie: il y a certaines personnes que je connais leur bienfaisance en faveur des autres, ils tombaient dans une impasse, étaient frappés par une épreuve ou étaient dans le besoin, et je demandais à Dieu le Tout-puissant de les soulager de ce que je savais de leurs bonnes actions; Dieu exauçait en les soulageant et satisfaisant à leurs besoins par la grâce de leur bienfaisance.
En fait, le fait de prendre cette introduction pour un moyen d'exaucement de l'invocation fait partie de l'éducation coranique, comme le Saint Coran dit: «Et prescrits pour nous le bien ici-bas ainsi que dans l'Au-delà. Nous voilà revenus vers Toi repentis», (Coran: 07/156). Car, Dieu aime ceux qui repentent; c'est pourquoi Ils revenaient vers Dieu et se repentaient auprès de Lui pour que leur invocation fût exaucée.
Ainsi que les deux versets de la Sourate Ali Imran, 193 et 53: «Seigneur! Nous avons entendu l'appel de celui qui a appelé ainsi à la foi: "Croyez en votre Seigneur" et dès lors nous avons cru. Seigneur, pardonne-nous nos péchés, efface de nous nos méfaits, et place nous, à notre mort, avec les gens de bien», (Coran: 03/193). «Seigneur! Nous avons cru à ce que Tu as fait descendre et suivi le messager. Inscris-nous donc parmi ceux qui témoignent», (Coran: 03/53).
Et cette notion s'est révélée dans les bénies invocations, par exemple: «Ô Seigneur! Je T'obéis par la chose la plus aimée de Toi, elle s'agit de l'Unicité, et je ne Te désobéis par la chose la plus détestée de Toi, elle s'agit de l'association, alors pardonne moi ce qui se trouve entre les deux», ceci est une formule qui reflète la quête de rapprochement de Dieu et de l'intercession via une chose la plus aimée par Dieu le Tout-puissant.
Enfin, nous avons l'obligation que nos la bienfaisance et la sincérité soient les marques de nos actions, et que la quête de la Satisfaction de Dieu le Tout-puissant soit la motivation de nos entreprises pour que nos invocations soient exaucées.
[1] - Des propos de Son Eminence le Référent Religieux Cheikh Yacoubi (que Dieu lui accorde la longévité) tenus à l'occasion de la rencontre avec les étudiants sortis majors de l'examen fédéral des branches de l'Université religieuse As-Sadr dans les provinces, ainsi que des étudiants de l'Université de Mîssâne et d'autres délégations, dimanche le 16 Chawwâl 1436 (02 août 2015).
[2] - Bihâr-ul-Anwâr: 421/14. Amâli Cheikh At-Tussi: 408. Et at-Tabrâni l'a rapport dans son livre de l'invocation, numéro hadith (178) rapporté de Ali Ibn Abi Taleb (que la paix soit sur lui), et al Buhâri l'a cité dans la partie (Quête d'intercession via les bonnes actions au moment de l'invocation).