Le Référent Religieux al-Yacoubi confirme la nécessité de la connaissance de la Faveur de la religion islamique et de l'Autorité d'Ahl-ul-Bayt

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Au Nom d'Allah le Tout-puissant

Le Référent Religieux al-Yacoubi confirme la nécessité de la connaissance de la Faveur de la religion islamique et de l'Autorité d'Ahl-ul-Bayt (que la paix soit sur eux, ainsi que la nécessité d'y inviter les gens… en préservant l'originalité de l'indenté islamique

Samedi le 26 Jumâd-al-Ulâ 1440

31/janvier 2019

 

Son Eminence le Référent Religieux Cheikh Mohammad al-Yacoubi (que Dieu le Tout-puissant lui accorde longévité) a reçu, dans son office dans la ville sainte de Najaf, une délégation européenne basant en Allemagne  qui a embrassé nouvellement le Chiisme.

Et après avoir les accueilli chaleureusement sous l'ombre de l'hospitalité des Imams Infaillibles (que la paix soit sur eux), Son Eminence (que Dieu le Tout-puissant lui accorde longévité), a tenu un propos dans lequel il a souligné nombreuses choses:

1- le fait d'être conscient de la grandeur de ce que Dieu le Tout-puissant nous a offert en termes de faveur, en l'occurrence la guidance vers la religion islamique et l'Autorité d'Ahl-ul-Bayt (que la paix soit sur eux), fait partie parmi les plus sublimes faveurs dont Dieu le Tout-puissant nous demandera comment on se comportait à son égard, Dieu dit en effet dans le Saint Coran: "Puis, assurément, vous serez interrogés, ce jour-là, sur les délices", (102:8).

Et Son Eminence le Référent Religieux (que Dieu le Tout-puissant lui accorde longévité) s'est référé à un récit rapporté de Moussa Ibn Jahfar[1] (que la paix soit sur lui) et mettant en relief la grandeur de la faveur de l'Autorité d'Ahl-ul-Bayt (que la paix soit sur eux) qui ne égale à aucun prix quel que soit le montant. Ensuite Son Eminence, s'est adressé à la foule: Et je crois que chacun de vous si on lui donnait cette somme mentionnée dans le récit il ne renoncerait guère à l'Autorité d'Ahl-ul-Bayt (que la paix soit sur eux); ce qui a accentué la réaction de la foule, remuant les émotions; et les larmes ont coulé.

2- prendre en compte les droits de cette faveur, ce qui nécessite tout d'about la reconnaissance orale et émotionnelle, c’est-à-dire par la langue et les sentiments, ainsi que la reconnaissance pratique par le biais du conformisme par rapport à leur tradition mettant en pratique leurs enseignements, les divulguant et y invitant les gens, Dieu le Tout-puissant dit en effet: "Et quant au bienfait de ton Seigneur, proclame-le", (93:11).

3- la connaissance: c'est un aspect important, car la connaissance permet de parler pertinemment de cette faveur et d'y inviter les gens, parce qu'une telle opération requiert d'être outillé de la connaissance portant sur leur biographie, leurs éthiques, leurs sciences et connaissances (que la paix soit sur eux). Donc, il faut aménager une espace temporelle pour cette quête de savoir. Et les Imams (que la paix soit sur eux) ont exhorté leurs adeptes sur la quête de savoir en religion pour connaitre les jugements islamiques, et ils ont décrété cette activité comme un devoir pour chaque musulman. Dans ce sillage, Son Eminence, a cité le récit suivant:

Abu As-Salte Al-Harwi dit: j'ai entendu Abu Al-Hassan Ar-Ridha (que la paix soit sur lui) dit: "Que la Miséricorde de Dieu soit sur le serviteur qui vivifie notre cause, et je lui ai dit: comment vivifier votre cause? Il a dit: apprendre nos sciences et les enseigner aux gens, car si les gens savent les sublimités de nos paroles; ils nous suivent[2].

Et Son Eminence (que Dieu lui accorde longévité) a livré des conseils pratiques à l'ensemble des croyants vivant en Occident:  

Premièrement: respecter les lois établies dans ces pays qui s'inscrivent dans l'intérêt général des gens et de l'Etat, et éviter de les bafouer, et ne pas se livrer dans la désobéissance.

Deuxièmement: se lancer dans la quête d'excellence dans le domaine du savoir, du travail, de l'éthique, et de la conduite pour que vous soyez des ambassadeurs de l'Islam et des musulmans, et des prédicateurs influents par leurs actions avant leurs paroles. Et on rapporte de l'Imam Abu Abdallah (que la paix soit sur lui), "Ne fait pas partie parmi nous, ni l'honneur celui qui vit dans une contrée de (100 000) habitants ou de plus où il y a une personne plus pieux que lui"[3].

Troisièmement: vivre en communauté, organiser des associations, construire des mosquées, des husseïniyas, des centres, et des instituts islamiques pour vivifier des rites religieux, organiser des prières collectives, pour préserver votre identité, votre culture, votre religion et votre éthique. Quant à si vous vous dispersez dans des sociétés irréligieuses, la fonte de la religion et de l'éthique règne en maitre même si ceci s'effectue de manière graduelle, et évitez cela.

Enfin, Son Eminence (que Dieu lui accorde longévité) a exhorté les hôtes de saisir les atmosphères de défis dans lesquelles ils vivent pour ouvrer dans le sens de préserver l'identité islamique, et montrer ses aspects… car sous l'ombre des défis et pressions, la détermination et l'enthousiasme tiennent le haut du pavé pour effectuer des bonnes actions et activités fructueuses. 

 

 
 


[1] - Cheikh Toussî (que Dieu le Tout-puissant le comble de Sa Bénédiction) rapporte dans son livre Al-Amâlî que l'Imam al-Hâdi (que la paix soit sur lui) a rapporté de ses parents, cers derniers ont rapporté de Moussa Ibn Jahfar (que la paix soit sur eux tous), il dit: "Un homme vint à son père l'Imam Sadiq (que la paix soit sur lui), et se plaignit à lui de sa pauvreté, et l'Imam (que la paix soit sur lui) nia son propos qui suppose qu'il est pauvre, et l'homme jura qu'il est pauvre, et l'Imam (que la paix soit sur lui dit: dis-moi si on te donnait cent (100) dinars (1 dinar égale, à l'époque, à 1 carat de l'or) pour te débarrasser de nous, accepterais-tu? Il dit: non! Et l'Imam (que la paix soit sur lui) augmenta davantage le montant jusqu'à des milliers de dinars, mais l'homme jura qu'il n'accepterait pas, et l'Imam (que la paix soit sur lui) lui dit: celui qui possède une marchandise dont on lui donne un tel montant et il refuse de la vendre, est-ce qu'il est pauvre?!"

[2] - Mahânî al-Akhbâr: 180.

[3] - Wassâ'il-ul-Chiia, tome 15, p. 245.