Le développement de la progéniture entre la pensée de l’Islam et l’occident L’exemple de l’imam al-Kadhim

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Le développement de la progéniture

entre la pensée de l’Islam et l’occident

 L’exemple de l’imam al-Kadhim([1])

 

 

 

La multiplicité de la progéniture est souhaitée

 

Dans la vie de l’imam al-Kadhim (paix sur lui), on retrouve de nombreux phénomènes surprenants, dont le nombre de ses enfants, certaines sources rapportant qu’il avait 37 enfants, garçons et filles([2]), issues de mères différentes, dont des esclaves que l’imam rachetait et libérait avant de les épouser, et cela malgré son jeune âge, puisqu’il n’a pas vécu au-delà de 55  ans, dont une dizaine d’années passées dans les prisons des rois abbassides.

 

Les raisons et justifications de ce phénomène, la nombreuse progéniture, peuvent être comprises par la préférence légale de ce phénomène, et par les nombreux hadiths qui l’encouragent, tel que le récit de l’imam al-Sadiq (paix sur lui) qui dit : le messager de Dieu (PSL) a dit : « Mariez-vous, les nations seront prolifiques par vous, demain, au jour de la résurrection. Au jour du Jugement, le fœtus s’avancera aux portes du paradis : On lui dira : « entre au paradis », il dira : « pas avant que mes parents n’entrent avant moi »([3])

 

On rapporte de l’imam al-Sadiq disant : « le legs de Dieu à Son serviteur est l’enfant bienveillant qui demande l’absolution de ses péchés »([4]).

 

L’un des compagnons de l’imam al-Kadhim dit : « J’ai écrit à Abul Hassan (paix sur lui) : depuis 5 ans, je souhaite avoir un enfant, mais ma famille ne le souhaite pas, à cause de l’effort d’éducation en situation d’indigence. Que pensez-vous ? Il m’écrivit : « aie un enfant, Dieu vous accordera le nécessaire »([5]).

 

Dans un hadith rapporté de l’imam al-Sadiq (paix sur lui), il dit : « les enfants des musulmans ont auprès de Dieu un statut de sollicitant et de sollicité : s’ils atteignent les 12 ans, leurs bienfaits leur sont inscrits, et s’ils atteignent l’âge adulte, leurs méfaits leur seront inscrits »([6]).

 

Dans un hadith d’al-Rida (paix sur lui), il dit : « j’ai su que les enfants sous le trône demandent l’absolution pour leurs parents, Ibrahim les attire vers lui, Sara les éduque dans une montagne faite de musc, d’ambre et de safran »([7]).

 

 

 

 

 

Comment expliquer le grand nombre d’épouses auprès des infaillibles (paix sur eux)

 

Il est probable que le mariage des infailllibles avec un grand nombre d’épouses, comme le prophète (PSL) qui avait neuf épouses et le commandant des croyants (paix sur lui) qui en avait huit, al-Zahrâ’ ayant eu pour surnom al-Kawthar, car Dieu le Très-Haut a multiplié la descendance du messager de Dieu, à travers elle, et elle mourut à l’âge de 18 ans après avoir eu al-Hassan, al-Hussayn et Zaynab (paix sur eux) mais elle perdit al-Muhsin. L’imam al-Kadhim suivit la voie de ses purs aïeuls, et tint la première place.

 

A cette considération générale, il faut ajouter la présence d’un plan stratégique, comme rapportent plusieurs témoins, que les imams infaillibles ont élaboré et dont ils ont emprunté la voie, visant à augmenter la descendance de la famille de Abi Talib, après l’événement de Karbala’, en riposte à la politique d’extirpation et de déracinement menée par leurs ennemis sous le slogan « ne laissez aucune trace de cette famille », de sorte que des maisons entières furent dépourvues d’hommes, comme les maisons de Aqil b. Abi Talib, al-Abbas, le fils du commandant des croyants et ses frères qui tombèrent tous martyrs à Karbala’.

 

L’imam al-Sajjad fut questionné sur son attachement excessif à la famille de Aqil. Il répondit : « je me souviens du temps où ils étaient avec Abu Abd Allah (paix sur lui), alors mon cœur s’attendrit »([8]). Lorsque al-Mukhtar lui offrit beaucoup d’argent, il fit construire les maisons de la famille de Aqil, que les umayades avaient démolies([9]).

 

 

 

Méthode de l’imam al-Kadhim pour multiplier la progéniture

 

L’imam al-Sajjad (paix sur lui) avait 15 enfants, garçons et filles. Il prit en charge d’éduquer l’enfant unique laissé par son oncle al-Abbas, fils du commandant des croyants (paix sur lui), qui est Ubaydullah. Il le maria à sa fille Khadija, à laquelle il joignit trois femmes libres de la noblesse, en vue de multiplier la progéniture de son oncle al-Abbas([10]).

 

L’imam al-Kadhim (paix sur lui) acceptait les présents de Haroun le calife abbasside et disait : « Par Dieu, je n’aurais pas accepté ces présents si je n’y voyais une possibilité de les marier à des célibataires de la famille Abi Talib, afin de développer la progéniture de son oncle al-Abbas »([11]).

 

Ce sont des indications sur la politique systématique ou stratégique planifiée par l’imam al-Kadhim (paix sur lui), pour faire échec au projet des ennemis, consistant à extirper la pure famille. Ces mesures ont porté leurs fruits, comme en témoigne ce nombre important de descendants de cette famille (ashraf), qui comportent de nombreux marja’ (référent religieux), de ulémas, de dirigeants, penseurs, réformistes et personnalités reconnues de la nation.

 

Justifications de la multiplication de la descendance des partisans des Ahlul-Bayt (paix sur eux) :

 

Les partisans des Ahlul-Bayt (paix sur eux) sont conviés à élargir et multiplier leur progéniture, pour plusieurs raisons, dont :

 

1 – Imiter la voie du messager de Dieu (PSL) et des Imams infaillibles (paix sur eux), et satisfaire leurs souhaits, tels que rapportés par les nobles hadiths avancés.

 

2 – Observer la Parole du Très-Haut :

 

يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُواْ اسْتَجِيبُواْ لِلّهِ وَلِلرَّسُولِ إِذَا دَعَاكُم لِمَا يُحْيِيكُمْ) (الأنفال/24).

 

« Ô vous qui croyez ! Répondez à l’appel de Dieu et du prophète lorsque celui-ci vous convie à ce qui peut assurer votre salut » (Les Prises de guerre, 8 : 24)

 

Dans la descendance, la vie de l’être humain se poursuit jusqu’au jour de la résurrection. Sheikh al-Soddouq a dit, dans « al-Faqih » : « on raconte que celui qui meurt sans descendance est comme s’il n’a pas existé parmi les gens, et celui qui meurt en ayant une descendance, c’est comme s’il n’était pas mort »([12]).

 

3 – la descendance est source de nombreux bienfaits aux parents, dûs à l’obéissance (tâ’at), même après leur mort, comme le confirme le hadith déjà cité. Le commandant des croyants (paix sur lui) dit à propos de la maladie contractée par un enfant : « c’est une absolution des péchés de ses parents »([13]). Le prophète (PSL) résume certains de ces bienfaits dû à l’obéissance en disant : « si l’un de vos enfants meurt, vous êtes récompensés, et s’il vit après ses parents, il demande l’absolution de leurs péchés »([14]). Un célèbre hadith prophétique dit : « si le fils d’Adam meurt, son œuvre prend fin, sauf dans trois, l’une étant l’enfant bienveillant qui invoque Dieu en sa faveur »([15]). Un hadith de l’imam al-Sadiq dit : « Dieu accorde la miséricorde à un homme qui aime fortement son enfant »([16]).

 

L’imam al-Sadiq rapporte, disant : le messager de Dieu (PSL) a dit : Issa b. Maryam (paix sur lui) passa près d’une tombe où son résident était torturé. Il passa une autre fois, mais il ne l’était plus. Il dit : Seigneur ! je suis passé par cette tombe il y a un an, il était torturé, puis je suis passé cette année, il ne l’était plus. Dieu lui inspira que cet homme avait un fils bienveillant, qui réforma la voie à suivre en abritant un orphelin, ce qui lui a valu la rémission des péchés commis par son père »([17]).

 

4 – Les partisans des Ahlul-Bayt sont une communauté louable qui fait le bien, que Dieu le Très-Haut a choisie pour abriter le pouvoir des Ahlul-Bayt (paix sur eux), et protéger l’islam authentique. Leur multiplication est une consolidation de la religion et de la wilaya (pouvoir terrestre) et une instauration des valeurs de la bonté et de l’humanité sur cette terre. Le bien venant d’eux est espéré, le mal trouvera un rempart en eux, ils sont comme le bon arbre qui donne des fruits, qui seront productifs à leur tour.

 

5 – La multiplication des shi’as est un soutien à l’imam promis (paix sur lui), un renforcement de ses piliers et une préparation à son apparition bénie, conformément à la Parole du Très-Haut :

 

(وَأَعِدُّواْ لَهُم مَّا اسْتَطَعْتُم مِّن قُوَّةٍ) (الأنفال/60

 

« Préparez contre eux tout ce que vous pouvez » (Les Prises de guerre, 8 : 60)

 

La force la plus importante que nous préparons à l’Imam (paix sur lui) comprend la progéniture bénie, car les ressources humaines sont les plus importantes que les Etats veillent à acquérir. Multipliez-vous autant que vous le pouvez !

 

6 – Les shi’as dans la région sont visés par une guerre d’extermination et d’extirpation, dont témoignent les faits actuels, notamment chez nous en Iraq. Nous avons perdu, au cours des quatre dernières décennies, plus d’un million et demi d’hommes en pleine jeunesse, dans des guerres vaines, des mises à mort et des tombes collectives au temps du régime honni, puis à cause des explosions et des objets piégés, et de toutes sortes de machines de tuerie et de destruction.

 

Combien d’enfants nécessaires pour mutiplier la progéniture ?

 

A partir des données avancées, les partisans des Ahlul-Bayt, hommes et femmes, qui suivent leur voie, n’ont qu’à faire leur possible pour réaliser le noble but et le désir évident des infaillibles. Quelles que soient les justifications pour se contenter d’un ou de deux enfants, elles ne peuvent affronter ces données, à moins que la raison soit inévitables, comme c’est le cas pour le destin divin. Dieu le Très-Haut dit :

 

(وَيَجْعَلُ مَن يَشَاءُ عَقِيماً) (الشورى/50)

 

« (Il) rend stérile qui Il veut » (La Consultation, 42 : 50)

 

Ou qu’il y ait des obstacles contraignants de santé, ou autres.

 

La question qui se pose est quel est le nombre d’enfants nécessaire par lequel se réalise la multiplication de la progéniture ? Elle se réalise par quatre enfants au moins, car les deux époux, s’ils procréent deux enfants, filles et garçons, ils n’ajoutent rien, puisque deux individus donnent naissance à deux individus. De plus, ils ont besoin d’un autre, pour compenser les situations de déficit dans la société, car nombreux sont ceux qui meurent en bas âge, ou jeunes, avant le mariage, par des causes naturelles ou des événements tels que les explosions, les accidents de la route ou les guerres, etc.. ou se marient sans procréer ou ne procréent pas assez. Lea carence est couverte par le troisième enfant. Le développement se réalise avec le quatrième enfant et tout ce s’ajoute est meilleur et satisfait le messager de Dieu (PSL).

 

L’occident et la chute de la natalité

 

Les gouvernements occidentaux ont essayé de convaincre les peuples de réduire les naissances. Ils furent catastrophés cependant lorsque le nombre de la population commença à chuter et que s’éleva le taux des personnes âgées dans la société. Le débat chez eux concerne la manière de résoudre ce problème.

 

Ils ont mené une politique de stérilisation dans les pays musulmans, il y a plus de deux décennies, selon des mécanismes précis dévoilés par la fuite de documents secrets, comme ils ont fixé des périodes précises pour que leur projet satanique porte ses fruits. Quelques Etats islamiques ont suivi cette méthode comme la république islamique en Iran, dont le gouvernement a adopté([18]), à la fin des années 80, une politique de limitation des naissances pour empêcher l’explosion démographique, comme cela fut dit, considérée comme la cause de l’augmentation du taux de chômage, de la baisse du niveau d’éducation et de la qualité de vie, selon le rapport, lorsque le taux de développement a atteint le maximum, soit 3,2%, après la victoire de la révolution iranienne, et l’encouragement par l’imam décédé al-Khomeiny à la multiplication des naissances, en vue de former l’armée de 20 millions de musulmans.

 

Mais, vingt ans après, les statistiques ont monré que le taux de natalité, pour chaque femme, a atteint 1,6 soit moins de 2,1, considéré comme le niveau minimum exigé dans les pays industriels pour éviter la baisse du nombre de la population. C’est pourquoi les dirigeants iraniens ont réagi l’an dernier par l’encouragement de la natalité à nouveau..

 

Bénédiction de la multiplicité de la progéniture

 

Nous considérons que la multiplication de la progéniture n’en est pas responsable, car elle est un processus béni, source d’épanouissement de l’individu et de la société, et que les ressources les plus importantes possédées par les Etats sont ses ressources humaines. Prenons en exemple la Chine, dont la population a dépassé le milliard et deux cent millions, et dont l’économie est en perpétuel développement, suscitant l’inquiétude des grands Etats industriels.

 

Il est étrange de constater que les époux consacrent tout ce qu’ils possèdent pour avoir un enfant, quitte à voyager vers des pays lointains pour ce faire, mais ceux à qui Dieu le Très-Haut a donné un enfant, s’arrêtent d’en procréer d’autres en considération de situations précises, comme la situation économique et le niveau de vie. Le récit de l’imam al-Kadhim (paix sur lui) indique qu’il ne faut pas s’arrêter à ce genre de justifications. Dieu le Très-Haut a dit :

 

إِن يَكُونُوا فُقَرَاء يُغْنِهِمُ اللَّهُ مِن فَضْلِهِ) (النور/32

 

« S’ils sont pauvres, Dieu pourvoira, par Sa grâce, à leurs besoins » (La Lumière, 24 : 32)

 

Dans les récits, le contraire est mis en avant. L’homme acquiert des biens s’il se marie et enfante. D’après l’Imam al-Sadiq (paix sur lui), « le bien vient avec les femmes et les enfants ». La hausse de la natalité est l’une des causes de l’aquisition de biens pour l’individu et l’épanouissement de l’Etat, alors que la sa réduction en vue de limiter les charges économiques et autres, relève d’une réflexion erronée au niveau de l’Etat et de l’individu, à la fois.

 

Interdire la procréation c’est comme tuer l’être humain

 

Interdire la procréation, que ce soit par des moyens naturels ou par des soins, sans justifications raisonnables et acceptables, revient, de par ses conséquences, à tuer l’être humain. Dans les deux cas, la nation est privée de cet être que Dieu le Très-Haut a rendu Son successeur sur terre. Dieu le Très-Haut a dit :

 

(وَلاَ تَقْتُلُواْ أَوْلادَكُمْ خَشْيَةَ إِمْلاقٍ نَّحْنُ نَرْزُقُهُمْ وَإِيَّاكُم) (الإسراء/31)

 

« Ne tuez pas vos enfants par crainte de la misère. C’est Nous qui leur donnons de quoi vivre ainsi qu’à vous-mêmes » (Le Voyage Nocturne, 17 : 31)

 

 (وَلاَ تَقْتُلُواْ أَوْلاَدَكُم مِّنْ إمْلاَقٍ نَّحْنُ نَرْزُقُكُمْ وَإِيَّاهُمْ) (الأنعام/151).

 

« Ne tuez pas vos enfants par crainte de pauvreté, car c’est Nous qui vous pourvoirons, vous et eux, des moyens de subsister » (Les Bestiaux, 6 : 151)

 

Négliger l’éducation des enfants est un crime moral envers leur droit :

 

Nous n’oublions pas non plus un autre crime moral, qui est la négligence de l’éducation saine des enfants. Ils deviendront de mauvais individus déviés, et probablement des criminels qui occasionneront le mal dans la société. Il faut également citer l’émigration vers l’occident et les pays de la mécréance, où les enfants sont exposés aux pressions, attirances et passions, et s’éloigneront de la religion pour rejoindre les sociétés égarées. Tout ceci fait partie du crime moral envers l’être humain, et est contraire à ce que Dieu le Très-Haut et Son messager ont voulu.

 

Directives des imams pour multiplier la progéniture

 

Afin de favoriser la procréation de ceux qui n’ont pas de descendance et multiplier la progéniture, les imams (paix sur eux) ont indiqué à leurs partisans des actes pouvant leur permettre d’acquérir des enfants :

 

1 – Elever la voix lors de l’appel à la prière dans la maison. Hisham b. Ibrahim, compagnon de l’imam al-Rida (paix sur lui) s’est plaint auprès d’Abu Hassan (paix sur lui) de sa stérilité. Il lui recommanda d’élever la voix en appelant à la prière, dans sa maison. Il dit : je l’ai fait, et Dieu a supprimé ma stérilité, et j’ai eu de nombreux enfants »([19]).

 

2 – Demander pardon : Dans al-Kafi, al-Abrash al-Kulayni se plaint auprès de Abu Ja’far – al-Baqir (paix sur lui) de sa stérilité. Il lui demande conseil. Il lui dit : « demande pardon à Dieu tous les jours, et toutes les nuits, cent fois de suite. Dieu, gloire à Lui, dit :

 

اسْتَغْفِرُوا رَبَّكُمْ إِنَّهُ كَانَ غَفَّاراً * يُرْسِلِ السَّمَاء عَلَيْكُم مِّدْرَاراً * وَيُمْدِدْكُمْ بِأَمْوَالٍ وَبَنِينَ) (نوح/ 10-11-12)  

 

« Implorez le pardon de votre Seigneur ! Il est plein de mansuétude ! Il vous enverra du ciel des pluies abondantes, accroîtra vos richesses et le nombre de vos enfants » (Nûh, 71 : 10-11)

 

Et dans un autre récit : « si tu oublies de le faire, accomplis la prière correspondante aux oublis »([20]).

 

3 – l’invocation, que ce soit par les textes cités dans le noble Coran ou les livres d’invocation, afin de demander l’enfant, comme dans la Parole du Très-Haut :

 

(رَبِّ هَبْ لِي مِن لَّدُنْكَ ذُرِّيَّةً طَيِّبَةً) (آل عمران/38)

 

« Seigneur ! Veuille me donner une postérité vertueuse ! » (La Famille de ‘Imran, 3 : 38)

 

 (رَبَّنَا هَبْ لَنَا مِنْ أَزْوَاجِنَا وَذُرِّيَّاتِنَا قُرَّةَ أَعْيُنٍ) (الفرقان/74)

 

« Seigneur ! Fais que nos épouses et nos enfants soient pour nous une source de bonheur » (Le Discernement, 25 : 74)

 

(رَبِّ لَا تَذَرْنِي فَرْداً وَأَنتَ خَيْرُ الْوَارِثِينَ) (الأنبياء/89)

 

« Seigneur ! Ne me laisse pas sans descendance, bien que tu sois le Meilleur ds héritiers » (Les Prophètes, 21 : 89)

 

Ou invoque par toute chose qui exprime ce que tu as dans le cœur ».

 

4 – Supplication par le biais des infaillibles (paix sur eux). De nombreux récits sûrs rapportent comment des croyants ont supplié Dieu le Très-Haut par le biais d’al-Zahra’ (paix sur elle) ou par al-Hussayn (paix sur lui) et l’imam al-Rida (paix sur lui), et leur vœu a été réalisé.

 

C’est une leçon tirée de la vie de l’Imam al-Kadhim (paix sur lui). Nous avons aimé l’exposer car cela réjouit le prophète et sa pure famille (prières de Dieu sur eux), et parce que cela nous indique une responsabilité importante que nous devons assumer. Prenez acte, ô vous les clairvoyants !

 

 

 

 

([1]) Allocution prononcée à la chaîne satellitaire al-Na’im, à l’occasion de la commémoration du martyre de l’Imam al-Kadhim (paix sur lui), en rajab 1434, ou juin 2013.

 

([2]) Voir al-Irshad, p. 302.

 

([3]) Wasa’il al-Shi’a, chapitre du mariage, chapitres sur les jugements relatifs à l’enfant, hp. 1, hadith 14

 

([4]) Idem, chap. 2, hadith 6

 

([5]) Idem, chap. 3, hadith 1

 

([6]) Idem, chap. 1, hadith 1

 

([7]) Idem, cha. Introduction au mariage, chap. 16, hadith 2

 

([8]) Kamil al-Ziyarat, de sheikh al-Qarshi, 15/201

 

([9]) Sirat Ahlul-Bayt de sheikh Qarshi, 15/201

 

([10]) « Batal al-Alqami » lil-Mudhaffar, 3/369

 

([11]) Wasa’il al-Shi’a, Livre al-tijara, chapitres sur les gains, chap. 51, hadith 11.

 

([12]) Idem, chapitre du mariage, chapitres sur les jugements relatifs à l’enfant, chap. 1, hadith 10.

 

([13]) Idem, chp. 1, hadith 12

 

([14]) Idem, chap 1, hadith 13

 

([15]) Voir Mustadrak al-Wasa’il, vol. 12 ; p. 230

 

([16]) Al-Wasa’il, livre sur le mariage, chapitres sur les jugements relatifs aux enfants, chap. 2, hadith 7

 

([17]) Idem, chap. 2, hadith 5

 

([18]) Informations d’après le rapport publié sur les sites internet du 22/4/2013.

 

([19]) Idem, chap. 11, hadith 1

 

([20]) Idem, chap. 10, hadith 1-3.